L'histoire :
Eudyptes, Akira et une poignée d'autres survivants décident d'explorer les extérieurs du métro. Ils doivent trouver des armes au cas où ils croiseraient des plantes agressives ou des néo-humains. Alors que l'une d'entre eux, Hatano, se rend dans un bâtiment, une mante religieuse géante apparaît et essaie de l'attraper. La nuit étant tombée, ils se mettent tous à agiter leurs lampes torches pour attirer l'insecte. Alors que ce dernier s'apprête à les attaquer, un gigantesque rocher l'écrase contre l'immeuble. Tous se demandent comment une pierre aussi immense a pu les sauver. Ils comprennent très vite en voyant que la composition de la roche est constituée de cadavres et d'autres détritus. Il s'agit d'un bousier ! Pour se sauver, Akira et les autres pointent alors les lumières de leurs lampes en direction du bâtiment duquel vient tout juste de sortir Hatano. L'immeuble est fragilisé depuis que la mante a été écrasée. Il pourrait bien tuer le bousier géant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une mise en bouche assez efficace, Green Worldz baisse en efficacité. En effet, alors que le groupe de survivants mené par le charismatique Eudyptes part en quête d'armes pour se défendre, des insectes géants font leur apparition. Le mangaka continue d'explorer l'aspect écologique touchant à sa série en faisant apparaître des mantes religieuses géantes en lien avec des végétaux immenses. Jusqu'ici, la série continue d'être assez logique et, même si certains rebondissements semblent téléphonés, l'ensemble se lit sans mal. Là où l'histoire perd en qualité, c'est à l'instant où l'auteur choisit de mettre un récit dans le récit avec ce petit garçon qui survit et recueille Akira des suites d'un accident. Cette séquence ne sert quasiment à rien et vient freiner le développement de Green Worldz. Si l'idée n'est pas mauvaise, elle arrive bien trop tôt dans une série qui est toujours en train d'installer son univers auprès des lecteurs. Les dessins sont là encore très corrects, même si certaines planches manquent parfois d'un peu de finition comparativement au précédent volet. Coup d'arrêt ou simple coup de mou pour Green Worldz ?