L'histoire :
Ririka, la petite-fille de la proviseure, est totalement manipulée par trois personnes se faisant passer pour la réincarnation de sa famille passée. Ces derniers évoquent la volonté d'un certain Adams qui transmettrait ses ordres via des ondes radios. Celui-ci ordonnerait à Ririka d'emmener Onizuka à un endroit bien précis. Le professeur accepte de la suivre, sans savoir où ils se rendent. Ririka dit à Eikichi qu'Adams souhaite qu'ils se tiennent par la main pour s'y rendre. En pleine salle des professeurs, Uchiyamada est averti par un appel téléphonique que l'un des professeurs de l'établissement aurait de drôles de relations avec ses élèves. Le sous-proviseur regarde et constate qu'il s'agit d'Onizuka. L'appel a été passé par la fausse sœur de Ririka et a pour but de confondre le seul capable de semer le trouble entre la fausse famille et la lycéenne. Onizuka n'est pas très à l'aise lorsqu'il voit que Ririka le conduit devant un love-hotel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des décennies d'existence, le personnage d'Eikichi Onizuka continue régulièrement de divertir les lecteurs. Dans ce 7e tome de Paradise Lost, le mangaka Torû Fujisawa va conclure son récit mettant en scène une lycéenne manipulée par des individus se prétendant être la réincarnation de sa famille. Forcément, Onizuka va donner de sa personne au point où la prison n'est plus très loin. Y finira-t-il est une autre question à laquelle nous ne répondrons pas, de peur de vous gâcher le suspense. Toujours est-il que cet album explore une fois de plus parfaitement les troubles de la société japonaise et les errances de sa jeunesse. Le récit contient les ingrédients habituels à la série avec de l'humour, de l'action et quelques scènes de fan-service. Les dessins sont une fois encore de très bonne facture. Introduisant un nouvel arc en fin d'album mais aussi le retour d'un personnage bien connu d'Onizuka (et des fans), Torû Fujisawa réalise un très bon album et continue à maintenir un haut niveau en terme de qualité.