L'histoire :
En vue d’un transfert, plusieurs prisonniers à la tête patibulaire montent dans un fourgon mais ceux-ci sont inquiets lorsque les policiers amènent ensuite un homme en camisole et cagoulé. Tous se demandent ce qu’il a bien pu faire pour mériter un tel traitement et, alors que le véhicule est en route, un des gars qui était un yakusa n’y tient plus : il enlève la cagoule du mystérieux prisonnier ! La surprise est totale : il s’agit d’un jeune homme à la gueule d’ange et à peine sorti de l’adolescence. L’ancien yakusa lui demande alors quel crime il a pu commettre pour être ainsi châtié mais le garçon n’a pas le temps de répondre car le fourgon transportant les prisonniers percute l’arrière d’un camion. Le véhicule policier se renverse sur le flanc et, profitant de l’ouverture des portes, tous les prisonniers s’évadent à l’exception du yakusa et du jeune homme. Ce dernier va alors aider le chauffeur du camion à sortir de son véhicule avant qu’il n’explose et, persuadé de son bon fond, l’ancien yakusa décide de s’enfuir avec le jeune homme. Tous deux arrivent dans un lycée et aperçoivent un pyromane qui tente de brûler l’établissement. Les deux fugitifs décident de l’arrêter sans se douter que cela va changer leur vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsqu’on lit le pitch, à savoir qu’un ancien délinquant devient professeur et va donner des leçons très particulières à ses élèves, on ne peut s’empêcher de penser à la série de Tôru Fujisawa, GTO (également chez Pika). Et force est de constater que les deux séries sont très similaires puisque les personnages se ressemblent (le jeune délinquant, dont le seul mérite est de savoir lire le cœur des gens, a un mauvais niveau scolaire et sa collègue est une ingénue très jolie) et les situations sont les mêmes : il hérite d’une classe de rebelles qui veulent lui en faire baver mais, grâce à des méthodes peu orthodoxes, c’est lui qui va finalement leur donner des leçons. C’est donc l’humour qui est censé régner mais, malheureusement, les gags ont du mal à fonctionner et les personnages sont tellement stéréotypés qu’on a parfois l’impression de tomber dans la mauvaise caricature. En revanche, les graphismes se montrent très agréables et aident à digérer le scénario : découpage et mise en scène dynamique, personnages expressifs, tramage soigné, décors nombreux et présent, une petite dose de fan-service… Rien d’original pour l’instant donc, mais peut-être que le prochain tome saura aider le titre à se démarquer…