L'histoire :
Le gardien d’un magasin a surpris deux lycéennes en train de voler et emmène donc les demoiselles dans une pièce de l’arrière-boutique. Là, l’homme décide d’en profiter : les demoiselles sont très mignonnes et semblent particulièrement naïves. Il les menace donc d’appeler la police si elles ne font pas ce qu’il demande : en prétextant devoir procéder à une fouille, le gardien exige qu’elles enlèvent leurs chaussettes au cas où les jeunes filles y aurait planqué un autre objet volé. Bien que dubitatives, les lycéennes s’exécutent, ce qui encourage le pervers. Il leur demande donc d’enlever leur chemisier car l’une semble y avoir caché des citrons et l’autre des pastèques. Effrayées, les jeunes filles se déboutonnent mais la gêne les empêche d’aller plus loin. Le gardien, frustré, commence donc à hurler et répète ses menaces. C’est alors que la porte s’ouvre brusquement : c’est leur professeur, Gorô, qui arrive juste à temps pour les sortir du traquenard dans lequel elles se sont fourrées. Après cela, les deux délinquantes s’attendent à une leçon de morale mais il n’en est rien. Plus surprenant, l’homme les encourage même dans leur démarche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première Hammer session de ce volume donne le ton de l’intrigue générale : les élèves sont des faux rebelles simplets et Gorô a toujours une idée tarabiscotée pour les remettre dans le droit chemin. Malheureusement, même si le concept de base était sympathique, la tournure des évènements gâche la lecture : rebondissements prévisibles, personnages caricaturaux (surtout en ce qui concerne la gente féminine qui est ici d’une naïveté affligeante), situations inutilement alambiquées… Du coup, l’humour ne fait pas vraiment mouche et on a du mal à ressentir la moindre tension. Cela est fort dommage car, de leur côté, les graphismes se montrent très corrects. On notera de plus que le fan-service est quant à lui plus présent que dans le volume précédent mais, aussi agréable soit-il à regarder, il n’en est pas moins souvent gratuit, renforçant ainsi la vision des problèmes de narration évoqués précédemment. Une suite à l’image du premier tome : décevante.