L'histoire :
Gorô arrive à convaincre les cinq lycéens et le principal adjoint de monter une nouvelle fois en haut de la tour maudite. Il a en fait l’intention de démasquer celui qui se fait passer pour le fantôme grâce aux téléphones portables des élèves. Il est 4h42 quand la cloche se met à sonner avec deux minutes d’avance. Comme il avait changé l’heure des téléphones de ses élèves, Gorô en déduit donc que la coupable est Tamami. La demoiselle confesse alors ses motivations et Gorô va se ranger à ses côtés... Un peu plus tard, Rena Minami, une très belle journaliste travaillant pour le magazine « Fierté masculine » et toujours en quête de scoop, a décidé de mettre la main sur Gorô : ce dernier n’a pas encore été retrouvé par la police et la journaliste a bien l’intention d’être la première à le faire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce septième volume s’ouvre sur la résolution du mystère du fantôme de la tour : l’explication est très mièvre et cette conclusion s’avère décevante. Puis, l’histoire met les hammer sessions de côté avec l’entrée en scène de Rena, une journaliste canon qui a décidé de dévoiler au grand jour l’identité de Gorô : la jeune femme va s’avérer une adversaire particulièrement coriace pour l’imposteur d’autant plus qu’elle sait parfaitement jouer de ses charmes. S’il faut bien reconnaître que la nature l’a effectivement bien gâtée (elle fait d’ailleurs penser à la Saeko de City Hunter), c’est malheureusement là le cœur du problème. Certes, l’intrigue se montre plus intéressante car Gorô craint réellement de perdre sa nouvelle vie mais la quantité de fan service est bien trop exagérée (Rena serait une call-girl qu’elle s’habillerait de la même façon) et décrédibilise le tout. Puis, on a le droit à une autre hammer session pour forcer un lycéen à faire sa déclaration à celle qu’il aime (là aussi, c’est très mièvre) avant de confronter Gorô à un « parent-monstre » : ce dernier passage trouvera sa fin dans le prochain volume mais, là encore, on craint de tomber dans un dénouement rasoir. Dommage.