L'histoire :
Komuro n'a quasiment pas dormi de la nuit et, depuis le début de la journée, il ne cesse de bailler devant les cours qui sont tous plus soporifiques les uns que les autres. Alors qu'il choisit de se reposer sur le toit du lycée, il remarque qu'un drôle de type secoue la grille de l'établissement. Trois professeurs viennent voir de quoi il s'agit et l'un d'eux, en s'approchant d'un peu trop près, se fait attraper par le col de sa chemise et est mordu par l'étrange individu. La victime tombe au sol et meurt sur le coup. Pourtant, l'instant suivant, celle-ci se relève et se jette sur ses anciens collègues. Komuro est stupéfait et, sans plus attendre, il se rend dans la salle de classe où se trouve Rei, une amie d'enfance pour qui il éprouve des sentiments, mais qui a choisi l'un de ses camarades, Hisashi, comme petit ami. Komuro force la jeune fille à le suivre, tandis que Hisashi vient avec eux mais ne voit pas d’où vient la panique de l'autre lycéen. Il a tôt fait de comprendre lorsqu'il constate l'irruption des morts-vivants dans tout le lycée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis quelques années, ils débarquent de partout ! Les zombies sont devenus un véritable phénomène de société et bien évidemment, le 9ème art n’y a pas échappé avec des succès comme Walking Dead. Les mangas n'ont pas évité cette vague puante et nauséabonde et Highschool of the dead figure parmi les très bonnes surprises publiées dans l'archipel récemment. Alors que Pika offrait jusqu’ici aux amateurs du genre la série au format habituel, l'éditeur sort aujourd'hui la version entièrement colorisée. L'histoire est la même et l'on (re)découvre un récit qui, sans être très surprenant, fait dans le basiquement efficace. Des personnes meurent par wagons et le chaos se répand très vite ! Les archétypes du genre sont là et sauront être appréciés des amateurs. Le casting de personnages risque de plaire plus spécifiquement à la gent masculine puisque, sur les six personnages principaux, quatre sont des femmes bien mises en avant. L'aspect fan service est très présent et, entre l'infirmière blonde à grosse poitrine et les plans sur les petites culottes des lycéennes, il y a de quoi se dilater la pupille. Visuellement, la mise en couleurs a permis aux dessins de gommer les faiblesses passées. Ainsi, le manque de détails ne choque plus et le format plus grand (et souple) ne gâche en rien cela. Une série aux débuts bien mordants !