L'histoire :
La ville est en plein chaos depuis l’apparition soudaine de morts-vivants. Rei et Takami, deux lycéens, se sont enfuis de leur établissement scolaire en moto. Après avoir vu plus tôt un hélicoptère passer au-dessus de leur tête, c’est désormais un avion militaire qui vole non loin d’eux. A force de rouler, le besoin d’essence se fait sentir. Ils trouvent une station-service et Takashi délaisse son amie quelques secondes, le temps d’obtenir de l’argent pour ouvrir la pompe. Il n’a pas le temps de revenir que la jeune fille est attaquée par un type armé d’un couteau. Ce dernier souhaite emmener Rei et partir en moto avec elle. Takashi ne peut laisser tomber son amie d’enfance et, après avoir jeté par terre sa batte de baseball, le jeune homme s’approche doucement de l’agresseur. Une fois assez proche, il pointe sur le type un pistolet trouvé un peu avant dans une voiture de police accidentée. A cette distance, il ne le ratera pas. L’agresseur est surpris et il l’est encore plus lorsque Takashi appuie sur la détente ! Le bruit attire inévitablement des zombies mais les deux lycéens ont suffisamment de temps pour monter sur la moto et repartir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Highschool of the dead est LA série manga du moment avec des zombies ! Alors que Pika publie la série régulièrement dans son format classique, l’éditeur ressort en parallèle une version entièrement colorisée et dans des dimensions plus grandes. Après un premier opus introductif plutôt sympathique, la suite se montre toujours aussi dynamique. On suit les péripéties de Takashi, un lycéen amoureux de son amie d’enfance avec qui il s’est enfui de leur lycée envahi par des morts vivants. Cette fois, ils déambulent dans les rues de la ville et découvrent l’étendue de la catastrophe provoquée par les mangeurs de chair humaine. Les amateurs de récits d’horreur ne seront pas dépaysés par les différentes étapes nécessaires à l’histoire comme l’acquisition d’armes, la rencontre d’autres survivants, la cruauté de certaines personnes, etc. Ce processus classique, que l’on retrouve aussi dans des jeux vidéo comme Silent Hill ou Resident Evil, fonctionne très bien et se montre très divertissant durant tout l’album. A l’instar du précédent volet, les dessins bénéficient vraiment d’une belle amélioration par les couleurs. Les défauts comme le manque de finition ou l’absence de détails sont ainsi de lointains souvenirs. Outre cela, on précisera que les fans de poitrines rebondies seront ravis devant tant de si jolies demoiselles. Une série qui a des atouts (et des gros, on vous dit !) et qui vaut le coup d’œil (et pas qu’un seul, on vous dit !) !!
