L'histoire :
Kenzaki boit un verre avec Tateishi mais il n'a clairement pas le cœur à la fête. Tateishi est surpris car le succès rencontré par Love letter est très prometteur. C'est lorsqu'ils sont rejoints par hasard par Miromoto, le responsable des droits à l'étranger, que la situation s'éclaire. En fait, Kenzaki se fait du souci car il ne sait pas comment convaincre Jeanne-Louise, une française, de faire publier sa série. Miromoto lui explique alors que le marché français du manga est bien différent du leur et qu'il s'est embourbé dans une situation difficile...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce onzième volume est un peu plus prenant et efficace que les autres. Déjà, il y a moins de racolage, le scénario développe son propos de manière plus adulte. Le sujet principal est expliqué avec clarté et donne beaucoup d'informations pertinentes. De plus, beaucoup de problèmes sont résolus après des conversations franches. Cependant, c'est surtout grâce à Jeanne-Louise qu'on apprécie la lecture. Non seulement c'est l'occasion d'en apprendre plus sur la jeune femme, mais en plus la France (et surtout les éditions Pika) est bien représentée et cela enrichit la réflexion sur le milieu de l'édition. L'intrigue connaît certes quelques rebondissements un peu gros mais l'ensemble reste cohérent, bien mené et sympathique. Un bon volume.