L'histoire :
Ryû et Tsubaki se rendent chez Shin. Seulement, quand ils ouvrent la porte de la chambre, ce n’est pas ce dernier mais Haruka qui est là ! La demoiselle explique être entrée sans avoir vu Shin et sans savoir où il se trouve réellement. Tsubaki remarque que la fenêtre est ouverte et que le lit est légèrement défait. Elle devine ce qu’il s’est passé entre Shin et Haruka mais préfère rester muette sur le sujet et faire comme si de rien n’était. Shin est quant à lui retourné dans son ancienne école. Il cherche à savoir où habite son ancien professeur principal, M. Kitahama, qu’il soupçonne d’être le maître-chanteur car personne d’autre n’est censé être au courant de la cicatrice de Haruka...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le récit se décante ici et met les choses au clair. D’abord, les personnages se parlent à cœur ouvert : cela permet non seulement de mieux comprendre ce qu’il se passe dans leur tête, mais aussi de crever l’abcès pour pouvoir aller de l’avant. Les confessions ne nous apprennent pas grand-chose dans le fond, mais on apprécie de voir les langues se délier, cela rend l’histoire plus posée et elle peut se recentrer sur l’essentiel, à savoir l’affaire du meurtre et du maître-chanteur. Sur le sujet, une piste sérieuse voit le jour et fait grandement avancer le récit avec des révélations franchement glauques. Bon, cela est amené un peu trop facilement, c’est clair, mais ça semble tenir la route et on se laisse guider sans souci. De plus, le récit conserve un bon suspense et joue énormément sur la mise en scène avec des regards qui en disent beaucoup. La série murît mais ne pourrit pas !