L'histoire :
Karin pensait auparavant se faire des idées mais elle a remarqué que Kazuné-kun l’évitait vraiment. Aujourd’hui, alors qu’elle l’espionne, le garçon parle d’elle et raconte qu’il la trouve inutile et collante, et qu’il ne veut vraiment plus la voir. Karin ne comprend pas ce qui a mal tourné, surtout que Suzuné-kun, leur enfant venu du futur, est auprès d’elle et que cela retourne le couteau dans la plaie ! A la plage, Karin se morfond lorsque Jin-kun apparaît. Cela ne plaît pas au jeune artiste que son amie soit triste, aussi décide-t-il de lui redonner le sourire. Il l’emmène donc se baigner et joue avec elle, mais cela attise la jalousie des filles qui assistent à cette scène. Parmi elles, Rika, la jeune fille en noir que Karin a déjà croisée sans savoir de qui il s’agit réellement, lance un sort aux autres demoiselles. Ces dernières profitent alors d’un moment d’inattention de Karin et de Jin pour kidnapper Suzuné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume ne nous avait pas fait une très bonne impression et, malheureusement, celui-ci parvient à creuser encore plus la tombe du scénario. En ce qui concerne les graines de chaos, Rika en sème trois mais, à chaque fois, le plus difficile pour Karin et ses amis est de deviner qu’il y en a une dans le coin car la destruction des graines est par contre très simple. Du coup, même s’il y a du rythme et de l’action, l’histoire n’avance pas vraiment et joue surtout sur la rivalité de Kazuné-kun et Jin-kun. Cependant, cela manque de suspense car on sait très bien que Jin-kun ne peut pas gagner et cela rend les chapitres particulièrement inutiles. Le seul intérêt est de voir les personnages évoluer dans des tenues mignonnes (oreilles de chat, uniforme de soubrette, costume de nounours, maillot de bain...) mais cela relève plus du fan-service qu’autre chose : le rendu est certes mignon mais on aurait préféré avoir un peu de scénario à la place, et cela même si ce titre se destine en priorité aux petites filles. Si on ajoute à cela une narration très abrupte avec des transitions maladroites (lorsqu’il y en a), la lecture devient même parfois pénible. En résumé, ce deuxième volume ne sert à rien.