L'histoire :
Hisatani se rend à la fédération de shôgi où tout le monde s’étonne de ne pas le voir accompagné de Shion. Au bout d’un moment, il finit par s’emporter mais le visage de la souriante Saori lui rend aussitôt son calme. La demoiselle lui propose une partie en hiraté, c’est-à-dire sans handicap, et ils s’installent alors autour d’un shôgiban. Seulement, Saori ne se montre pas très concentrée : le match de Hani Meijin est rediffusé à la télévision et cela attire son attention. Pendant ce temps-là, Shion est toujours inconsciente à l’hôpital : ses jours ne sont pas en danger mais personne ne sait quand elle va se réveiller. Ses parents sont très inquiets pour elle, d’autant plus que la demi-finale approche à grand-pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume mélangeait de façon étonnante mais relativement intéressante le shôgi et le thriller mais, ici, seul le jeu de stratégie est mis en avant. En effet, deux matchs se partagent le volume : d’abord, Shion qui affronte de nouveau Ayumi, avant que celui-ci n’affronte ensuite Saori. Si les émotions que ressentent les personnages sont bien retranscrites, les deux parties n’arrivent pas à se montrer intéressantes pour autant car, à moins de s’y connaître en shôgi, la plupart des actions ne sont pas très claires : même les explications en fin de chapitres ne parviennent pas à tout éclairer et elles arrivent à chaque fois trop tard. De plus, les tentatives de dynamisme pour montrer l’intensité avec laquelle les joueurs placent les pièces est assez ridicule, tout comme les sursauts de télépathie qui semblent toucher les joueurs. Du coup, on est déçu par ce deuxième volume qui laisse complètement tomber le suspense au profit de parties qui provoquent de l’ennui. Pourvu qu’il ne s’agisse que d’un faux pas.