L'histoire :
Le gouvernement du Shogunat déclare unilatéralement l’effacement des dettes des samurais qui ont emprunté de l’argent aux courtiers en riz. A cause de cela, Sôsuke se retrouve avec de grosses difficultés financières et, en tirant un trait sur vingt mille taels, non seulement son entreprise risque la faillite à long terme, mais en plus cela veut dire que l’homme ne peut pas racheter la liberté d’Akane. Cette dernière ne souhaite quant à elle plus voir Sôsuke mais sa patronne l’y oblige. La demoiselle retrouve alors son amant mais arbore un air déprimé. La jeune femme a été très blessée par les propos de son ancien fiancé et pense qu’elle est réellement une déesse de malheur. Sôsuke ne parvient hélas pas à lui redonner confiance en l’avenir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après tous les rebondissements du tome précédent, celui-ci se centre sur le seul sujet encore en cours : la relation entre Akane et Sôsuke. Celle-ci est éprouvée plus que jamais, et rien ne semble pouvoir aider les deux jeunes gens à vivre heureux. Ce tome arbore donc une ambiance peu joyeuse et, même si on devine comment tout cela va se terminer, la tension opère et nous captive. On regrette certaines ellipses à la toute fin, cela donne un sentiment de chapitres rajoutés à l’arrache (on a un chapitre bonus avant le chapitre final par exemple). Néanmoins, l’histoire avance sans baisser de rythme et les sentiments des personnages sont assez touchants. Ce douzième volume reste toutefois plutôt bien fait et offre un bon final à la série.