L'histoire :
Koizumi et Kyon s’interrogent sur le manoir dans lequel eux et les autres membres de la brigade se trouvent. Pour Koizumi, il n’y a que deux choix possibles : soit c’est un acolyte de Nagato soit c’est quelqu’un qui a le même pouvoir qui les as transportés dans ce lieu. Kyon est quant à lui plus intéressé par découvrir une issue : ils ne sont certes pas à plaindre dans cette demeure, mais il ne veut pas être prisonnier éternellement non plus. A la nuit tombée, chacun des membres va se coucher dans sa chambre. Dans son lit, Kyon est en train de cogiter sur une solution quand Asahina arrive dans la pièce et se montre très entreprenante. Le garçon remarque alors que la demoiselle n’a pas son grain de beauté sur la poitrine et, lorsqu’il le lui fait remarquer, la jeune fille s’enfuit. Kyon se relève de son lit et tombe nez-à-nez sur les membres de la brigade : tous ont vu entrer le sosie d’un autre dans leur chambre. La situation est inquiétante mais devient urgente quand Nagato s’écroule de fièvre alors qu’elle ne peut normalement pas tomber malade...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux affaires occupent les membres de la brigade S.O.S. : la première se déroule dans un manoir qui semble être un lieu imaginaire, et la deuxième se passe dans la résidence à la montagne où tout le monde est parti en vacances. Dans les deux cas, on assiste à une enquête car il y a une énigme à résoudre (comment sortir du manoir pour revenir sur les pistes de ski et un jeu genre Cluedo grandeur nature) que les incohérences apparentes ne facilitent pas : des personnages qui apparaissent en double, tout le monde a un alibi pour le meurtre, l’environnement change tout seul... Bien qu’on remarque un certain effort pour varier les situations et qu’on aborde des théories métaphysiques de manière assez ludique, on s’ennuie encore une fois car le récit piétine et manque cruellement de rythme. De plus, les personnages ont l’air tellement blasés que cette lassitude est contagieuse : communiquer des émotions est certes important, mais quand il s’agit de l’ennui... Bref, rien qui ne vaille vraiment le détour.