L'histoire :
Jeune journaliste de 23 ans, Reuben Golding est invité par une mystérieuse femme de 38 ans, Marchent Nideck, à passer quelques jours chez elle. La femme possède une somptueuse demeure perdue au fin fond de la Californie. Ella a hérité de la bâtisse qui appartenait à son oncle Felix, disparu depuis des années, et elle souhaite aujourd’hui se libérer du passé. Malgré la différence d’âge, Marchent et Reuben ont beaucoup de goûts en commun. Rapidement, les deux adultes en viennent à s’étreindre. Hélas, la nuit venue, un terrible drame a lieu : Marchent et sa domestique sont assassinées sauvagement et Reuben est laissé vivant mais grièvement blessé. Une créature difficile à identifier, ressemblant à un loup, les a attaqués. Si la créature reste introuvable, Reuben en est changé à jamais et compte bien racheter la demeure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne vous fera pas l’offense de vous présenter Anne Rice, on se contentera de vous rappeler que Le don du loup est sa première histoire parlant de loup-garou et que, pour cette adaptation graphique, on retrouve Marie Ashley Witter qui avait fait du très beau travail sur Entretien avec un vampire. Ici, l’histoire nous raconte comment un jeune journaliste devient un Homme-Loup et décide d’utiliser ce pouvoir pour rendre sa propre justice, tout en essayant de mener une vie humaine simple. L’idée, bien que classique, n’est pas inintéressante et promet des moments intenses. Hélas, la narration n’est pas à la hauteur et souffre de grosses longueurs : on s’ennuie donc à cause de longs dialogues parfois pompeux et le rythme en pâtit inévitablement. De plus, les quelques scènes d’action sont vite expédiées comme si elles n’avaient pas d’intérêt, et le développement de l’histoire d’amour avec une dénommée Laura est tellement survolée qu’on n’en voit pas l’utilité. Les dessins sont quant à eux heureusement plus qualitatifs que le scénario et on ne peut que souligner le résultat : une mise en page dynamique, des personnages réalistes et charismatiques, des décors très détaillés... Bien qu’alléchant de prime abord, cet opus s’avère donc décevant, qu’on soit fan ou non du travail d’Anne Rice.