L'histoire :
Lorsque Haru attrape Shizuku par le poignet en lui demandant de ne pas rentrer, la demoiselle est déstabilisée car elle ne sait pas vraiment ce que cela veut dire. Finalement, elle rentre quand même chez elle... accompagnée de Haru. Son père est tellement surpris qu’il ne parvient qu’à bredouiller une petite phrase. Toutefois, Haru n’est quant à lui pas mal à l’aise d’être là et prend même un peu trop ses aises. Le lendemain, les résultats des examens sont annoncés au lycée et Shizuku est abattue en découvrant que Haru est premier car il la bat de trois points. La demoiselle décide alors d’aller voir sa professeur pour faire changer sa note... Un peu plus tard, Shizuku explique à Haru que les gens ont peur de lui car il les regarde avec un air agressif dû à sa propre peur. La jeune fille lui conseille de sourire aux autres. Le garçon va alors appliquer la méthode et rencontre un vif succès auprès des filles. Néanmoins, son côté bagarreur ne s’efface pas pour autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volet confirme la bonne impression laissée par son prédécesseur et fait avancer l’intrigue à bon rythme tout en nous proposant des révélations sur Haru. En ce qui concerne l’histoire, Shizuku ne sait pas comment faire pour que Haru tombe amoureux d’elle car elle ne s’est jamais intéressée à ces choses-là, mais leur relation, bien que n’étant encore qu’au stade de l’amitié, se renforce. Chacun apporte à l’autre et l’aide plus ou moins volontairement à s’ouvrir aux autres. De plus, une rivale amoureuse fait son apparition : timide et peu sûre d’elle, la demoiselle est tout le contraire de Shizuku, qui éprouve pour la première fois de sa vie de la jalousie. Bien qu’il s’agisse d’un triangle amoureux dans le fond, le caractère hors-norme des protagonistes rend la forme relativement originale et amusante. On ne sait jamais à quoi s’attendre et la lecture n’en est que plus intéressante. De plus, on en apprend plus sur Haru, aussi bien en ce qui concerne la période du collège que sa famille. Même s’il nous reste encore des choses à apprendre sur tout cela, on comprend un peu mieux pourquoi le jeune homme est aussi farouche. Cela apporte également un peu de profondeur à son personnage et de tristesse au récit, pour un résultat riche en émotions. Le scénario ne manque donc pas de sentiments et n’est pas non plus dénué d’humour, sans oublier que les graphismes retranscrivent parfaitement ces différentes ambiances : que vouloir de plus à part la suite ?
