L'histoire :
En passant par la porte d’entrée réservée au personnel de l’hôpital, Yûzan se fait interpeler par une infirmière qui veut le rappeler à l’ordre. Yûzan explique qu’il voulait simplement éviter la horde de journalistes devant l’entrée principale. D’autres infirmières confirment à leur collègue que Yûzan peut se le permettre car il est le fils du patient spécial. Quand il arrive dans la chambre de son père, Yûzan est consterné de le voir en position embarrassante avec une infirmière. L’homme a déjà des problèmes à cause de ses nombreuses maîtresses mais ce n’est visiblement pas cela qui l’empêche de continuer de flirter sans arrêt. Cependant, l’homme ne veut pas parler de cela. S’il a fait venir son fils aîné, c’est pour demander à ce dernier d’organiser sa fête d’anniversaire pour sa majorité. Le président y tient absolument et Yûzan comprend que l’évènement ne sera qu’une manœuvre politique. Pire encore, Yûzan doit s’arranger pour que Haru participe à la fête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On s’attendait à du remous et des révélations sur la famille de Haru, cela tombe bien puisque c’est exactement ce qu’il se passe ici. Ainsi, Yûzan doit organiser sa fête d’anniversaire, l’évènement est plus politique que convivial et pousse le garçon à de nouveau approcher son frère. C’est l’occasion pour nous d’en apprendre enfin plus sur leur famille et la raison de la tension entre des leurs frangins. Mais, pour Shizuku, c’est également une prise de conscience et une remise en question qui attendent la demoiselle : elle se rapproche alors de manière inattendue de Yûzan et cela provoque de la distance avec Haru. Sans en avoir l’air, l’intrigue adopte ici un virage important qui confronte les personnages à leurs angoisses les plus intimes : le résultat est évidemment très sentimental mais surtout plein de nostalgie et inquiétant pour la suite. Bref, vivement le prochain volet !