L'histoire :
Il est neuf heures du soir quand Alexia se lève et s’habille. Elle sort ensuite de sa chambre et constate avec étonnement que la demeure est vide. En fait, il faut qu’elle aille jusque dehors pour qu’elle réalise que tout un régiment s’est installé sur sa pelouse ! Elle appelle alors Tunstell qui lui explique qu’il s’agit de membres de la meute qui ont l’habitude de rester ici pendant une semaine pour solidifier leurs liens. Alexia refuse qu’ils restent là et ordonnent qu’ils aillent à l’arrière de la résidence. C’est alors qu’arrive le commandant Channing Channing des Chesterfield Channings. Ce dernier ne comprend pas pourquoi lui et ses hommes devraient obéir à la jeune femme et il compte bien la remettre à sa place. Heureusement, Lyall intervient avant que la situation ne dégénère et explique au commandant qu’Alexia est la maîtresse de maison. Alexia est furieuse et ne prend pas le temps d’écouter le message de Channing pour son mari, d’autant plus qu’Ivy arrive à ce moment pour lui annoncer ses fiançailles. Mais comment Alexia aurait-elle pu imaginer qu’une malédiction touche les loups garous depuis peu et qu’ils sont incapables de se transformer dans certains endroits...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second volet, les loups garous sont au cœur du récit car une étrange malédiction les frappe et les empêche de se transformer. Le récit se déplace rapidement en Ecosse où l’on fait connaissance avec l’ancienne meute du mari d’Alexia, un clan qui a perdu son mâle alpha et se retrouve bien embêté à cause de cela. Dans le même temps, Ivy décide de suivre le groupe car elle s’est amourachée de Tunstell. A l’instar du volume précédent, l’amourette n’est pas très palpitante et ne réserve pas de grosse surprise. En revanche, l’histoire sur la malédiction et la découverte du mode de vie des loups garous sont nettement plus intéressantes car elles nous en apprennent plus sur les créatures de la nuit, et le côté enquête policière sur fond de fantastique est assez plaisant. Du coup, on se laisse embarquer par le récit qui nous entraîne dans un univers toujours plus complet et bien ficelé. Au final, ce second volet ne manque pas de mordant et l’accroche de fin nous donne très envie de lire le prochain opus.