L'histoire :
Les dieux existent depuis tellement longtemps qu’ils sont parfois très fatigués. Du coup, grâce à la cérémonie du « retour des dieux », ils peuvent se reposer et se ressourcer en pénétrant dans des cheveux. Mashiro est une jeune fille à l’apparence de gamine et dont les cheveux ont le pouvoir d’accueillir des dieux. A cause de ça, cela fait 13 ans (depuis ses trois ans) qu’elle est enfermée dans une pièce assez austère et qu’elle n’a pas le droit de se couper les cheveux. Seul un jeune homme prénommé Hayate peut lui rendre visite alors qu’elle rêve de sortir. Un jour, deux étranges bestioles rentrent dans la pièce. Mashiro les prend en affection et les chérit au point de dormir avec eux. Aussi, quand les deux créatures quittent sa chambre, Mashiro décide de braver l’interdit et de sortir de la pièce. Elle va alors apprendre que sa famille ne lui veut pas forcément du bien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Love mission était une histoire sentimentale réaliste, Ema Toyama change de registre et opte maintenant pour du fantastique. L’héroïne de cette histoire a en effet des dieux dans les cheveux et cela lui vaut d’être retenue prisonnière par sa famille : le jour où elle s’évade, elle doit apprendre à vivre à l’extérieur pour libérer les divinités de sa tignasse... C’est vrai que ce concept de cheveux réparateur de dieux est original, mais on reste un peu dubitatif sur l’idée en elle-même, tout comme le coup de la transformation de Mashiro en jeune fille de 16 ans. Quant à ce que nous réserve le récit, eh bien on retombe sur du classique : des messieurs (un majordome ayant un lolicon et un dieu) veulent prendre soin de Mashiro qui est une bonne nunuche dans son genre. Avec une telle palette de personnages, on a du mal à rentrer dans l’histoire et on reste sceptique sur ce que cela va donner par la suite. La partie graphique, elle, est en revanche très convaincante. Le trait de l’auteur est facilement identifiable via les têtes des personnages, et l’ensemble ne manque ni de charme ni d’énergie. Au final, ce premier cheveu ne décoiffe pas beaucoup.