L'histoire :
C’est l’effervescence chez le conseil des élèves de Seika. En effet, ses membres ont été invités par la délégation de Miyabigaoka et Misaki craint qu’il ne s’agisse d’un test, aussi a-t-elle décidé de revoir tous les dossiers en cours : elle et ses camarades doivent être prêts à répondre à n’importe quelle question qui leur sera posée. Le lendemain, le conseil des élèves se rend donc au lycée Miyabigaoka et ils ressentent la différence de milieu tout de suite car l’établissement est un vrai palais. Puis, des élèves arrivent en voiture de luxe, creusant ainsi un peu plus l’écart. Misaki et ses camarades sont ensuite conduits à la salle de réunion qui est en fait une salle de cérémonie du thé. En voyant que c’est Igarashi qui va mener la réunion, Misaki est aussitôt envahie par la pression car elle craint que le jeune homme ne dévoile son secret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le passé d’Usui est enfin mis à l’honneur dans ce dixième volet : on se doutait que la famille du jeune homme était riche mais on découvre ici ce qu’il en est réellement. Tout au long du volume, des pistes sont disséminées : la visite au lycée Miyabigaoka nous fait réaliser que le garçon est familier avec le milieu bourgeois, l’arrivée d’une prof remplaçante renforce la jalousie de Misaki qui prend conscience qu’elle ne sait pas grand-chose de son camarade et, enfin, Usui raconte son enfance à Misaki. Néanmoins, la plupart des chapitres font office de remplissage car les indices sont bien minces et le dynamisme qui anime les personnages ne nous parvient pas. En fait, il faut attendre le tout dernier chapitre pour qu’Usui se livre enfin : là, on a le droit à des explications intéressantes et surprenantes qui nous permettent d’un peu mieux appréhender le caractère insaisissable du garçon. Cela sauve le volume qui jusque-là se montrait assez fade et ne faisait que fournir du déjà-vu. Au final, voici encore un volume moyen qui nous laisse espérer d’autres informations croustillantes à venir mais pas une envolée de l’histoire pour autant.