L'histoire :
Depuis quelques temps, Shizuru semble aller mieux. Il faut dire qu’elle ne fréquente plus Momose et qu’il n’y pas plus de rumeurs inquiétantes la concernant. Inquiète pour Momose qui fait tout pour l’éviter, Shizuru a bien essayé de demander de l’aide à Tôkô mais cette dernière ne veut pas se mêler de cela. Alors qu’elle traverse la cours de l’école, Shizuru rencontre une étrange créature qui prétend avoir perdu ses amis et a senti une bonne odeur. Shizuru essaye de la faire partir mais c’est alors qu’arrivent deux camarades de la demoiselle avec une boîte dans les bras. Aussitôt, le duo emmène Shizuku dans un petit local. La boîte contient de l’alcool et les filles s’arrangent pour que Shizuku en boive un peu. Hélas, au bout de deux verres, Shizuku est déjà ivre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier volet de la série, ce neuvième opus fait la part belle à Shizuku et à Tôkô. Shizuku a l’air de mieux se porter mais elle souffre de l’isolement que Momose et Tôkô s’infligent. D’ailleurs, si le problème de Momose se règle grâce à l’alcool qui délie les langues, le cas de Tôkô occupe quasiment tout le reste du volume. On découvre le passé de cette dernière, les émotions contradictoires qui l’habitent, la culpabilité qui la ronge et ses craintes pour l’avenir. La demoiselle s’ouvre plus à nous et, en levant le voile sur son enfance, elle nous permet de nous attacher vraiment à elle. De plus, son portrait possède plusieurs sources de couleur et cela rend le tout très émouvant : on ne peut qu’être absorbé par la lecture qui dégage des sentiments accrocheurs. On ne se contente donc pas de petits épisodes, ici c’est un véritable déroulement de l’intrigue que le mangaka nous offre et le développement final du scénario est redoutablement efficace. Enfin, la toute dernière partie offre quant à elle un épilogue agréable et une mini-histoire amusante en pages couleurs, ce qui termine de rendre ce volume à la hauteur de nos attentes.