L'histoire :
A Elvenland, il existe une ville souterraine baptisée Gi Rond et qui n’est autre que la cité des monstres. C’est là où les Black Airs se sont installés récemment et, comme souvent, ceux-ci défendent l’endroit des attaques d’humains voulant y dérober l’or qui s’y trouverait. Alors qu’Aki et ses amis se promènent dans les alentours, ils tombent sur un petit garçon qui est blessé. Mamie le soigne grâce à un sort de guérison mais l’emmène dans la cité pour qu’il puisse se reposer. Le garçonnet se nomme Sexryu et déteste les monstres : il souhaite les éliminer car ceux-ci seraient responsables de la disparition d’une ville entière. Voulant à tout prix l’aider, Aki et ses amis apprennent qu’il s’agit des méfaits du Drei commando, trois monstres surpuissants venant des enfers. Ceux-ci aspirent les personnes dans des pots de terre afin de ramener à la vie un certain Beroozay. Se rendant à la porte des enfers, Aki, Sexryu et les autres voient un garde en protéger l’entrée, le terrifiant cerbère aux trois têtes. Pour le battre, Aki n’a guère le choix : il doit prendre l’apparence du démongarou...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelques semaines après la sortie du premier opus, la suite (et fin) de la série Monster Soul arrive enfin. Après avoir découvert les Black Airs dans des aventures assez courtes, Hiro Mashima présente cette fois-ci une aventure complète. On retrouve donc Aki et ses amis prêtant assistance à un petit garçon afin de retrouver l’ensemble des habitants de sa ville, kidnappés par des démons des enfers. Toujours aussi sympathique, Monster Soul montre de nombreux points communs avec l’autre titre majeur du mangaka Fairy Tail (chez Pika), un humour omniprésent et un aspect baston très présent. Les combats sont toujours spectaculaires et la grande force de l’auteur est de trouver des ennemis toujours plus barrés les uns que les autres. Entre un ultime adversaire rappelant le kyubi de Naruto et le Drei commando, Mashima réussit à surprendre à chaque fois mais aussi à présenter une formule particulièrement efficace. Ses dessins sont toujours aussi bons et son character design réussi. Ces héroïnes sont une fois encore très sexy et Mamie (qui n’a rien d’une momie) adorant se dévêtir, cela plaira aux amateurs de fan-service léger. Le mangaka fait preuve d’une incroyable régularité tout au long du titre ; impressionnant, sachant que la série a été publiée simultanément à Fairy Tail. Malgré des protagonistes attachants et un univers prometteur, la série s'achève, non pas du fait de l'auteur qui aurait bien voulu poursuivre les aventures des Black Airs, mais de l’arrêt de la revue dans laquelle elle est parue au Japon. Un diptyque sympathique et agréable qui plaira, c’est promis, aux fans de l’auteur et de shônen en général !