L'histoire :
En lisant un magazine sur les créatures fantastiques, Izumi a décidé de la prochaine destination de voyage du club : un petit bled perdu non loin de Tônô. C’est ainsi que le groupe se rend dans une forêt lugubre au milieu de laquelle se trouve un marais aux kappas. Hana est sur le point d’expliquer à Izumi que les créatures n’existent pas mais, en arrivant là-bas, la bande découvre un kappa emprisonné dans un étang gelé. Ils récupèrent donc l’être inanimé et le ramènent à l’auberge. Izumi, qui est comblé de joie de voir un kappa en chair et en os, se met nu dans un lit contre ce dernier pour le réchauffer, Itoigawa ne manquant pas de faire une photo de la scène pour immortaliser le moment. Au bout d’un moment, le kappa finit par reprendre conscience mais ne dit rien. Izumi décide alors de l’aider à retrouver ses parents et ne va pas lésiner sur les moyens, Hana ne croyant quant à elle pas une seule seconde que la créature soit un kappa...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sont quatre nouveaux chapitres qui viennent cette fois nous présenter la vie toujours aussi mouvementée et farfelue du club de hockey sur gazon. Dans les trois premiers chapitres, c’est Izumi qui est l’élément central car il prend en affection un kappa très étrange, avant de s’installer temporairement chez Hana et de partir en voyage avec elle. Cette proximité fait un peu avancer l’histoire entre les deux jeunes gens qui vont se découvrir mutuellement de nouvelles facettes et, si les apparences sont une fois de plus trompeuses, on sent tout de même un rapprochement. Quant au dernier chapitre, celui-ci fait également progresser l’histoire de manière étonnante puisqu’un nouveau membre arrive au club : bien évidemment, le jeune homme en question va se montrer particulièrement inutile et ainsi compléter la liste des boulets. Dans tous les cas, il est impossible de ne pas exploser de rire tant les personnages sont particulièrement abrutis et les rebondissements improbables sont toujours délicieux. La mangaka sait y faire pour muscler nos zygomatiques et on adore donc toujours autant la lecture de ce titre qui se révèle à chaque fois un bon moment de rigolade.