L'histoire :
A l’université de musique Momogaoka, Chiaki est une vraie célébrité : son père est un pianiste de renommée et lui-même est un élève particulièrement doué. En revanche, le jeune homme trouve tous les autres étudiants complètement nuls et est très jaloux de Hayakawa, un autre élève qui a été choisi pour continuer ses études en Allemagne pour diriger un orchestre. Cela l’obsède tellement qu’il est déconcentré pendant son cours particulier et se fait réprimander par son professeur. Seulement, Chiaki ne se laisse pas faire et se met à crier sur son professeur qui décide alors d’interrompre les leçons et de priver le garçon de concert. Cependant, Chiaki s’en moque éperdument : son rêve à lui, c’est d’être chef d’orchestre et non pianiste. En déambulant dans les couloirs de l’université, il entend alors quelqu’un jouer une sonate de Beethoven : il y a beaucoup de fausses notes mais Chiaki remarque qu’une grande sensibilité se dégage du morceau. C’est alors qu’il rencontre son ex petite amie et tous deux s’en vont boire dans un bar, mais la conversation tourne vite à la dispute et la jeune femme finit par traiter Chiaki de looser. Plus tard dans la nuit, le jeune homme est réveillé par le morceau de piano qu’il a entendu un peu plus tôt dans la journée : l’interprète est sa voisine de palier, Megumi, qui l’a amené chez elle après l’avoir trouvé endormi devant la porte de chez lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Tensai family company, Tomoko Ninomiya nous revient avec cette comédie sentimentale et le résultat est assez décevant. Pourtant, l’idée de réunir sur le thème de la musique deux jeunes gens aux caractères complètement opposés semblait prometteuse mais, hélas, la sauce ne prend pas. En effet, les deux personnages principaux ne sont pas attachants et on a beaucoup de mal à s’identifier à eux : Chiaki n’est qu’un garçon hautain et imbu de lui-même, tandis que Nodame est une souillon particulièrement dégueulasse (et le mot est faible). De plus, l’humour ne fonctionne pas non plus, les gags étant souvent ridicules, et les protagonistes n’ont pas des comportements crédibles : quelle étudiante ferait une danse en pétant devant son prof de piano ?! Par ailleurs, les graphismes sont très moyens et ne parviennent pas à sauver le scénario : découpage classique, décors très minimalistes, tramage abondant mais manque de finitions, personnages expressifs mais mal proportionnés... Bref, ce premier volume n’est pas vraiment convaincant : espérons que la suite soit meilleure…