L'histoire :
C’est le jour de la rentrée et Yaya est plutôt anxieuse : elle n’ose pas s’approcher du tableau listant la répartition des élèves. Moriyama la rejoint et lui annonce alors une bonne nouvelle : ils sont dans la même classe. Malheureusement, c’est bien là la seule chose positive pour la demoiselle : non seulement, les groupes de filles sont déjà formés, mais en plus elle se retrouve une fois de plus avec Seri et Moe. D’ailleurs ces dernières en profitent pour l’interpeller et l’emmènent dans un coin un peu reculé. Là, elles poussent Yaya dans un bassin d’eau pour se venger de l’incident du parc. Yaya ne comprend absolument pas de quoi les deux jeunes filles lui parlent et, désespérée, elle n’ose pas se rendre en cours. Une fois chez elle, Yaya prend une douche et, alors qu’elle se regarde dans un miroir, Nana prend possession de son corps. Cette dernière est bien décidée à faire payer les deux harceleuses : en ramassant l’uniforme de Yaya, elle découvre une petite grenouille, ce qui lui donne une bonne idée pour se venger !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume nous avait fait bonne impression et le potentiel qu’on y avait décelé se confirme dans ce tome. Le scénario ne traîne pas en longueur et beaucoup d’évènements s’enchaînent à un rythme effréné : Yaya est victime de brimades et se met à sécher les cours, sa double personnalité est découverte et on se pose de plus en plus de questions sur les sentiments de Moriyama. Encore une fois, les sentiments sont décrits avec justesse et sensibilité, ce qui rend le récit touchant, mais ce flot d’émotions n’empêche pas l’humour d’être très présent et de nous décrocher des sourires. Les dessins sont de bonne qualité mais manquent tout de même d’originalité. La mise en scène et le découpage sont dynamiques, le trait est fin, les décors sont peu présents et le tramage varié et nuancé, voire même parfois original (comme dans la scène du bassin aux carpes). Les personnages sont très expressifs et on apprécie leur côté fashion victim lorsqu’ils ne revêtent pas leur uniforme. Ce deuxième volume nous offre une lecture très agréable et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on en redemande.