L'histoire :
Depuis qu’Hiromi a repoussé Komatsu, celui-ci a l’air d’un zombie et reste immobile sur sa chaise, les yeux dans le vague et la bave aux lèvres. Sakura essaye de le secouer un peu mais le jeune homme reste déprimé. Après les cours, il décide de passer au salon de beauté sans savoir ce qui l’attend. En effet, la dernière fois il avait insulté les deux esthéticiennes dans leurs dos mais celles-ci avaient placé une caméra et ont tout entendu. Décidées à lui faire payer cet affront, les deux jeunes femmes ligotent Komatsu à une chaise avant de revêtir des tenues de dominatrices. Elles lui demandent alors de choisir avec laquelle des deux il veut perdre sa virginité, mais le jeune homme est incapable de se décider. Les deux esthéticiennes finissent par se départager et c’est finalement Kiyoko qui va pouvoir profiter de Komatsu. Elle lui bande alors les yeux et commence à lui caresser et lui lécher le torse. Ensuite, elle s’assoit sur sa victime et lui demande de crier « Oh oui, ça vient » au moment de l’éjaculation. Ce que le jeune homme ignore, c’est que la scène est filmée par l’autre jeune femme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volume de Plaire à tout prix était à peu près correct, cette suite se révèle bien décevante. Tout d’abord, les graphismes n’ont pas l’air travaillés et donnent une impression de brouillon, tandis que les personnages ont des visages tout justes potables. On notera cependant l’effort de l’auteur quant à la présence des décors, même si ceux-ci ne sont pas de grande qualité. Tout cela ne serait pas si gênant si l’histoire ne perdait pas elle aussi de sa saveur. En effet, le personnage principal était assez attachant dans le premier volume avec une maladresse et une timidité qui le rendaient sympathique. Ici, c’est le contraire et même lorsqu’il est maltraité par les femmes, on a du mal à éprouver de la peine pour lui. En effet, en plus d’être lâche et abruti, il semble être très peu concerné par les filles. Même s’il rêve d’avoir une copine, on a l’impression qu’il s’agit plus à ses yeux d’un faire-valoir et d’un objet (sexuel) que d’un être à aimer. Pour faire simple, ce manga est à réserver à ceux qui ne sont pas difficiles sur la qualité scénaristique et sur les graphismes, et encore…