L'histoire :
Depuis un moment, la princesse ne se sent pas dans son assiette et finit même par s’évanouir et, apparemment, le problème ne semble pas être physique. Dans le même temps, des souvenirs d’elle-même plus jeune en train de jouer un morceau de piano à sa grande sœur lui reviennent sans cesse. Encore enfant, elle avait créé un morceau entier pour le dédier à cette dernière et seules toutes les deux en ont connaissance. Pourtant, elle tombe sur Lisa en train de chantonner cet air avant de tourner à nouveau de l’œil. Après quelques recherches, il s’avère qu’il doit en réalité s’agir d’une malédiction lancée sur la princesse à l’aide d’un artefact particulier : un orgue maléfique se servant d’âmes errantes comme énergie et agissant sur les souvenirs de la personne à maudire. L’orgue émet sur une fréquence sonore trop élevée pour que les humains l’entendent et le son se propage grâce à l’énergie des âmes errantes, ce qui explique le bateau et le camion fantôme. Lisa en tête à cause de son ouïe canine plus puissante, Hiro, Reiri et Flandre vont donc à la recherche de la source de cette émission sonore...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours aussi peu passionnant et aussi embrouillé (et avec un « héros » de plus en plus inutile et effacé car, rappelons-le, il s’agit à l’origine de Hiro et non de la princesse), ce septième tome propose cette fois-ci un affrontement entre l’équipe de la princesse contre un des sous-fifres de sa grande sœur avant de partir sur une thématique qui change un peu de d’habitude avec une divinité maléfique. Même si cette dernière sort un peu de nulle part (apparemment, le « clan » des divinités maléfiques n’est pas soumis à l’autorité du royaume des monstres géré par la famille royale de la princesse), cela donne lieu à quelques chapitres un peu différents, ce qui n’est pas du luxe. Bien que s’étant un peu améliorés depuis les débuts, les graphismes possèdent toujours les mêmes défauts (perspectives foireuses, représentations corporelles douteuses, mouvements catastrophiques, traits simplistes, tramage sans nuances, détails irréguliers, personnages qui ont oublié leur charisme au vestiaire...), mais les amateurs de la série (donc de gore et de fantastique) seront contents de contempler tout de même une double page thématique où la princesse arbore sa tronçonneuse. Le trait de l’auteur est assez stylisé et possède une certaine personnalité mais il faut y adhérer... Arrivé à ce point, la série n’est définitivement qu’à réserver aux amateurs spécialisés et qui ne seront pas rebutés par (ou ne verront pas) tous ces défauts pour ce focaliser sur les points positifs de la série qu’on peut néanmoins avoir encore du mal à cerner.
