L'histoire :
Au XXIème siècle, suite à l’apparition du roi de l’épouvante dont le but était de détruire l’humanité, une école pour surdoués ayant des facultés psychiques a été créée. 20 ans après, la menace n’existe plus mais la Psychic Academy est toujours là et ses élèves sont considérés comme l’élite de la nation. A son grand regret, le jeune Aï a été sélectionné pour y entrer alors qu’il voudrait juste mener une vie ordinaire. Mais le tableau n’est pas si noir, car cela va lui permettre de retrouver son amie d’enfance Orina dont il est amoureux. Sur le chemin de l’école pour son premier jour, alors qu’il est en train de se morfondre du fait qu’il n’a même pas de pouvoir, Aï voit un bébé tomber d’un balcon et cours pour le rattraper. Mais il est bien trop loin et, malgré sa main tendue, il n’y a aucune chance qu’il le rattrape à temps. C’est à ce moment qu’apparaît une jeune fille qui rattrape l’enfant au vol dans un halo de lumière. Alors qu’il la félicite d’avoir sauvé le bébé, celle-ci lui demande s’il se moque d’elle et lui met une claque avant de s’en aller, faisant tomber derrière elle sa carte d’étudiante de la Psychic Academy…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré des débuts un peu classique (le héros est le frère du sauveur du monde, il n’a pas envie d’avoir des pouvoirs et être comparé à aîné, etc) Katsu Aki arrive pourtant à tenir notre attention en éveil et à nous proposer un scénario plus original que prévu. Son style de narration particulier mélange le shônen et un vrai triangle amoureux qui se forme dès le premier chapitre à notre grand étonnement, car ce n’est pas vraiment la priorité habituelle du genre. Les quelques pouvoirs montrés dans ce volume sont variés et les combats sont assez originaux. Tout cela dans une ambiance plutôt légère et à l’humour potache, avec une dose de fan service suffisante pour que les poitrines exagérées des héroïnes servent, elles aussi, à quelque chose. Le trait de l’auteur peut paraître un peu maladroit mais il n’en est rien. En tout cas, son style peut ne pas plaire à tout le monde mais, une fois l’histoire commencée, on s’habitue très vite et ce n’est plus vraiment un problème. L’ensemble est travaillé : décors et arrières plans présents, encrages et tramages correctement réalisés, mises en page dynamique… Quelques défauts dans les arrières plans se voient parfois mais rien de bien méchants. Une série qui commence de manière sympathique.