L'histoire :
En pleine journée, Ferfa, une jeune fille accompagnée d’une tortue fait son apparition aux portes de la Psychic Academy. Le professeur Goa lui demande d’où elle vient et lui signale qu’elle n’a pas le droit d’y entrer. Celle-ci lui répond alors avec ses pouvoirs de glace et, malgré l’aura du professeur, arrive à l’envoyer valdinguer dans un mur. Elle se rend ensuite dans la classe d’Aï, qui l’avait déjà rencontré précédemment et qui pense que c’est la seconde personnalité de Ren, le caïd des loubards de l’école. D’ailleurs, la bande des loubards est étonnée de voir cette jeune fille se promener avec la tortue de leur chef mais Ferfa les envois promener. Myuu l’interpelle alors et lui parle de son pouvoir. Apparemment, les deux jeunes filles se connaissent, mais Ferfa refuse de l’écouter et disparaît en emmenant Aï. Zero arrive alors mais il est déjà trop tard. Il leur explique que l’aura de Ferfa est dangereuse car elle lui permet de manipuler les gens selon sa volonté et que la jeune fille ne contrôle pas ce pouvoir. Il repart donc à sa recherche et Myuu fait alors de même. Pendant ce temps, Ferfa emmène de force Aï dans un karaoké et lui explique qu’elle n’est pas la seconde personnalité de Ren, mais que tout deux habites le même corps…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’histoire de Ferfa, l’auteur continue d’innover un peu par rapport au style de manga que semble au premier abord être Psychic Academy. D’ailleurs, la seconde moitié du volume fait carrément la part belle à la relation entre Orina et Aï, ainsi que les sentiments d’amitié/amour que développe Myuu à leur égard. Tant et si bien que cette seconde partie nous fait carrément oublier que nous sommes à l’origine dans un shônen ! Mais c’est aussi ce qui fait l’intérêt de cette série, qui ne donne pour le moment pas trop dans les stéréotypes du genre. L’auteur maîtrise maintenant mieux ses personnages, et les dessins ne souffrent plus vraiment des quelques défauts présents dans les premiers volumes. Par contre, le fan service s’est vu décuplé, mais n’oublions pas que la cible étant plutôt un public masculin d’adolescents et il n’y a donc rien de surprenant à cela, d’autant plus qu’il ne s’agit que de quelques scènes. La fin du volume nous emmène sur de nouvelles péripéties en rapport avec la vision que peut avoir la société sur des gens dotés de pouvoirs, ce qui est plutôt bien vu de la part de l’auteur qui avait jusque là fait passer ça pour normal aux yeux de tous, oubliant en passant que ce genre de chose engendre souvent peur et jalousie. A suivre…