L'histoire :
La première section a fait connaître son nom, Claymore One, lors de l’affaire de Gardenia Street. A l’époque, un groupe armé avait fait de la rue son quartier général et prétendait être une milice d’auto-défense, ses méthodes étant proches de celles de la mafia. Ce sont les Claymore One qui furent alors chargés de rétablir l’ordre et les soldats de la première section n’avaient pas fait dans le détail : ils avaient tué à la fois les membres de la milice mais également leurs otages et les civils présents. En tout, ce sont 200 morts qui furent recensés, le nom des Claymore One faisant alors trembler le peuple. Aujourd’hui, le groupe de Red Caps a attaqué une banque : les bandits ont pris les employés en otage et ne veulent pas parlementer avec l’armée mais seulement avec le ministre des finances, le marquis D’Host. Cependant, ce dernier n’a pas envie d’intervenir et ce sont les Claymore One qui sont envoyés sur les lieux : va-t-il y avoir un nouveau Gardenia Street ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois passages importants occupent ce sixième volet : les Claymore One règlent de façon expéditive l’attaque d’une banque, puis les Pumpkin Scissors découvrent un village en proie à un terrible commandant de l’armée (ce dernier n’ayant pas pu supporter l’armistice), avant d’avoir pour mission de récupérer les courriers de la poste qui ont été volés. A défaut de faire avancer réellement l’intrigue, les trois épisodes proposés sont tout de même prenants de par un ton sombre allié à des scènes d’action qui ne font pas dans la dentelle. On découvre également une nouvelle facette des conséquences de la guerre, ce qui est toujours appréciable, d’autant plus que les intrigues sont menées de manière efficace. En résumé, ce nouvel opus est un passage sombre et intéressant même s’il ne fait pas progresser l’histoire.