L'histoire :
Oland se tient sur le haut de la ville et contemple les bâtiments en feu. Il devine aisément que le sous-lieutenant Alice est en danger mais décide de se plier à la règle de la 3ème section et de venir en aide aux civils avant tout. Pendant ce temps-là, le sous-lieutenant Alice et Witter tentent d’échapper à leurs poursuivants et surtout de ne pas se faire remarquer. La jeune femme en profite pour faire comprendre à l’homme le vrai sens du mot qu’il y avait dans le collier du chien et lui explique sa propre vision de l’amour. De leur côté, Merchis et Oreld sont à bord du train : ils reçoivent l’ordre de larguer la cargaison alors que l’appareil est en marche et qu’ils ne peuvent l’arrêter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu plus épais que ses prédécesseurs, ce neuvième volume se consacre uniquement aux évènements de la ville de Karussel qui est en proie à ce qui pourrait s’assimiler à une guerre civile, puisque s’y affrontent en même temps les gardes-frontières, la 3ème section et les habitants qui se rebellent. L’action est donc de mise tout du long avec beaucoup de suspense et surtout pas mal de destruction absolument pas subtile, les cadavres se ramassant à la pelle. Le ton est donc sombre et rythmé et on ne bénéficie d’aucun temps mort tant cela est nerveux et efficace. De plus, on a le droit à quelques révélations ainsi qu’à des aveux bien sentis, ce qui rajoute une pointe tragique à l’ensemble et renforce encore un peu plus notre intérêt. De plus, les graphismes proposent des planches fournies mais qui ne manquent pas de lisibilité pour autant et les décors sont suffisamment nombreux et détaillés pour nous immerger. Du coup, on dévore cet opus d’une traite tout en se demandant ce que nous réserve la suite : la réponse au prochain volume !