L'histoire :
Tandis que Himemaru déplore l’absence de la jeune sœur de Kagari, Mizuchi, qui est douée pour gérer l’argent et qui aurait permis aux voyageurs d’avoir encore les moyens de s’acheter à manger, cette dernière est passée dans le camp de l’ennemi. En effet, Seigan Kabuki lui ayant promis de l’argent, la vénale jeune fille n’a pas tellement hésité. Seulement, comme elle n’a pas reçu sa paye, elle s’en prend à Kabuki qui déjoue sans problème son attaque. Pour mériter l’argent que Mizuchi convoite, il lui est alors attribué une mission : ramener sa sœur auprès de Kabuki. De leur côté, Raizô et les autres voyagent depuis des jours et meurent de faim. Arrivés dans une ville, ils se voient refuser le gîte gratuit, jusqu’à ce qu’un aubergiste apprenne que Kagari est dans le groupe. Il leur annonce alors que quelqu’un a tout payé d’avance pour elle et le reste du groupe. Les kunoichi pensent qu’il s’agit d’un piège, mais c’est en réalité Mizuchi qui les attendait. Après qu’ils ont passé la soirée à se restaurer, Mizuchi prend sa sœur à part et lui demande d’abandonner les autres, et notamment Raizô qu’elle méprise, pour venir avec elle. Mais Kagari refuse, et sa sœur voit bien qu’elle est éprise de Raizô. Elle va alors ourdir un plan pour se débarrasser de lui afin que sa sœur n’ait plus de raison de rester...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus lançait tranquillement la série, un harem shônen sans prétention prenant place à l’époque féodale japonaise. On attendait de ce second tome qu’il nous fournisse maintenant une intrigue un peu plus développée et c’est dans une certaine mesure ce qu’il se passe. Une certaine mesure seulement car, si l’histoire bouge un peu (nouveaux personnages, affrontements avec les méchants, rebondissements de taille...), une grosse partie du tome est néanmoins consacrée au plan élaboré par les kunoichi du héros, à savoir le faire épouser l’héritière d’un autre clan pour qu’il puisse rapidement mettre la main sur une armée. On suit donc principalement les tribulations de Raizô auprès d’une belle princesse, mais tout ne va évidemment pas se passer comme prévu... Le volet ne déçoit pas pour autant : le récit se laisse lire agréablement et il y a toujours plus de jeunes filles, ce qui est aussi le but de ce genre de titre. La mise en relation du héros avec la princesse est classique, et les mésaventures qui s’en suivent aussi, pourtant cela passe bien et on arrive sans mal à apprécier ces chapitres. Pour aider, le titre est soigné graphiquement, et étonnement le fan-service reste assez soft, tellement d’ailleurs qu’on oublie rapidement l’aspect coquin du titre pour se concentrer simplement sur le récit. On déplore par contre des problèmes de transition entre les flash-backs et le cours normal de l’histoire et des personnages toujours aussi caricaturaux, surtout cette fois la petite sœur de l’héroïne. Mais globalement, Rappi Rangai reste pour le moment un divertissement amusant, sympathique sans plus. Vu le nombre total de volumes parus au Japon (9), il est probable que l’histoire décolle encore un peu dans le volet suivant, auquel cas la série pourrait même devenir un peu plus intéressante. A suivre, donc...