L'histoire :
Sur le bateau de Silva, Raizô et ses kunoichi font face au capitaine pour délivrer Tsunami. Silva n’est pas du tout impressionné par le jeune homme, mais Tsunami lui assure qu’il est bien plus fort que lui. Elle demande ensuite à Raizô comment il compte s’y prendre pour défaire leur ennemi. Raizô lui explique alors que Silva est possédé - comme le montre le tatouage sur son visage - et qu’il va rompre la malédiction grâce à son sabre Onikiri. La jeune femme a du mal à croire ce que lui dit le jeune homme, mais la conversation tourne sur tout autre chose lorsque Raizô se rend compte que Tsunami a une bague littéralement accrochée à son doigt, s’enfonçant jusqu’au sang. Silva lui annonce qu’il s’agit d’une bague de mariage et qu’il a déjà embrassé la jeune femme, cela mettant un coup à Raizô au point qu’il en fait un malaise ! Kagari enrage : elle qui est amoureuse de Raizô ne l’aurait jamais laissé venir si elle avait su que Tsunami avait cédé à l’ennemi ! Voyant qu’il y a de l’orage dans l’air entre les alliés, Silva en profite pour lancer l’attaque avec ses hommes. Les kunoichi sont débordées et Raizô ne réagit toujours pas. Le sang de Silva étant du poison, il en imprègne son épée et s’attaque aux jeunes femmes qui tombent une par une...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de l’arc sur les pirates. Cette fois, Raizô et ses kunoichi combattent le pirate européen Silva, possédé par une malédiction lancée par Seigan qui le rend immortel tout en faisant de son sang du poison. Cette partie, grâce à des ressorts scénaristiques peu subtils, se montre assez tendue pour le héros et ses amies alors qu’on les pensait tout d’abord en position de force. Cela permet d’ajouter une réelle touche de tension au récit qui se montre ainsi accrocheur. En plus, le fan-service est cette fois encore très présent (heureusement : n’oublions pas que c’est aussi le but de ce genre de série) car, passage « à la mer » oblige, toutes ces demoiselles sont en plus ou moins petite tenue. Dans la suite du volume, Raizô se rend dans une nouvelle ville et fait la connaissance d’une missionnaire catholique européenne surnommée Anjo. Cette dernière soigne avec abnégation les malades qui se présentent chaque jour à son église, et tant de bonté va évidemment faire chavirer le cœur d’artichaut de Raizô. Cela tombe bien : il ne le sait pas mais la demoiselle est d’ascendance noble, et donc une femme potentielle pour lui. Mais ce qu’il ne sait pas non plus (le catholicisme ne courant pas les rues au Japon à cette époque), c’est que la religion de sa princesse missionnaire lui dicte qu’elle est censée rester chaste pour rester dans les ordres... Dans l’ombre, diverses forces et factions œuvrent pour manipuler la jeune femme ou la protéger, et les kunoichi de Raizô s’arrangent pour faire évoluer en secret la relation de leur maître avec Anjo comme elles le désirent. Cette partie n’est pas inintéressante non plus mais souffre toujours des mêmes défauts : des rebondissements scénaristiques un peu gros. Là encore, le fan-service est assez présent, mais globalement ces chapitres emballent pour le moment moins que ceux de la princesse pirate. De toute façon, le prochain volet devrait logiquement conclure cette partie et de nouveau repartir sur autre chose... Un tome aux deux parties un peu inégales donc, sympathique mais sans plus.
