L'histoire :
Un détachement armé de portugais est venu à la rencontre d’Ezumi / Anjo. Leur chef, Simon, lui apprend qu’elle est en réalité la fille illégitime de Jean III, le roi du Portugal. Pour éviter des conflits liés à la succession, le roi avait fait confier l’enfant aux jésuites qui l’ont ensuite emmenée avec eux au Japon. Mais aujourd’hui, tous les autres enfants du roi sont morts et ce dernier a donc décidé de rapatrier la jeune fille au Portugal, où elle reprendra son rôle de princesse. Ezumi refuse d’y croire, mais Simon lui explique alors qu’elle doit avoir une croix chrétienne sur elle qui est la preuve de son ascendance royale. La jeune femme comprend alors mieux pourquoi on lui a toujours dit de ne jamais se séparer de l’objet, mais elle refuse le destin qui l’attend et préfère mentir en disant qu’elle ne possède pas une telle croix. Ce n’est pas entièrement faux puisqu’elle l’a donné à Raizô... Simon se retourne alors contre Jûbei, le stratège de Seigan, qui les avait orientés vers Ezumi : il lui laisse deux jours pour retrouver la croix, sinon il le tuera, ainsi qu’Ezumi. Jûbei interroge Ezumi et comprend que c’est Raizô qui a la croix. Il fait alors savoir partout qu’il tuera les kunoichi du jeune homme s’il ne se présente pas à lui avant la fin du délai...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme prévu, ce septième opus conclut l’arc scénaristique avec Ezumi/Anjo et enchaîne ensuite sur une nouvelle aventure qui, pour une fois, change pas mal de d’habitude. La première partie est sympathique car elle apporte quelques retournements de situation inattendus, mais dans le même temps certains sont un peu trop faciles ou trop gros pour être crédibles (ce qui est habituel dans la série). La seconde moitié du volume est plus enthousiasmante car Raizô et ses kunoichi arrêtent momentanément la recherche d’une femme de haute lignée. A la place, ils se rendent dans le village d’origine des jeunes femmes car va avoir lieu la cérémonie de succession de leur chef. Evidemment, rien n’est simple : la tradition veut que la future chef maîtrise les cent techniques qu’utilisent ses diverses vassales, aussi y a-t-il toute une série de duels au programme, dont l’un sera bien sûr contre Kagaru, dernière détentrice du pouvoir du Shintaigô... Cette partie plaira aux lecteurs par son fan-service très présent, mais aussi par son ton à moitié amusant (Raizô n’arrête pas de se faire maltraiter) et à moitié original (on assiste à plein de duels au style très différent). Comme d’habitude, la suite de cet arc aura lieu dans le volet suivant, et on a hâte de voir ce que va donner le duel de Kagaru. Qui plus est, on entrera alors dans la phase finale de la série... En résumé, un septième tome sympathique, et on attend le prochain.