L'histoire :
Pour la dernière épreuve du rite des 100 techniques, Orochi affronte Kagari qui détient la technique la plus puissante, celle du shintaigô. Comme ce pouvoir est réservé aux jeunes filles amoureuses ayant échangé un baiser avec l’élu de leur cœur, élu qui doit ensuite les regarder pour que le shintaigô s’active, tout le monde s’étonne que Raizô soit aussi l’homme qui déclenche le pouvoir chez Orochi : cela veut donc dire que Raizô a embrassé la prochaine chef du village des kunoichi ! Kagari passe le test de résistance haut la main : des archères lui tirent une volée de flèches dessus, qui rebondissent et s’écrasent au sol. C’est au tour d’Orochi. Cette dernière n’a pas eu le temps de tester son shintaigô avant l’épreuve mais elle a confiance : aucune raison de ne pas y arriver elle aussi, surtout lorsqu’elle ressent toute la puissance de la technique apportée par son amour pour Raizô. Pour Orochi aussi le test est une réussite, et les deux kunoichi passent ensuite à une épreuve de puissance où elles doivent démolir un énorme rocher à mains nues. Là encore, c’est l’égalité. La troisième épreuve est quant à elle une surprise pour les deux combattantes : Raizô est attaché à un poteau, yeux bandés, et deux autres kunoichi s’apprêtent à lui tirer dessus avec leurs armes à feu, chacune étant positionnée dans une direction opposée. Il s’agit de l’ultime test, qui départagera la force des sentiments des deux utilisatrices de shintaigô : sans ses pouvoirs déclenchés par la vision de Raizô, celle qui prendra une balle à la place du jeune homme aura prouvé qu’elle est prête à mourir pour lui et sera désignée vainqueur du duel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avant-dernier volet de la série, ce huitième opus termine de mettre les choses en place en vue du grand final. Après en avoir terminé avec le rite des 100 techniques, le scénario revient sur le grand méchant de l’histoire, Seigan Kabuki, et dans le même temps cela permet à Raizô de faire le point sur ce qu’il a fait jusqu’ici et la manière dont il l’a fait. Ainsi, on revoit chacune des précédentes « princesses » du jeune homme pour une mise au point des sentiments de chacun, l’occasion pour l’auteur de conclure certaines choses, pour Raizô d’évoluer un petit peu, et pour le lecteur de faire en sorte qu’il n’y ait plus rien en suspens avant d’entamer la dernière ligne droite. On apprécie de voir le récit avancer ainsi, et les amateurs de fan-service se réjouiront de plus d’avoir en invité spécial une sorte de clone de l’icône vidéo-ludique Bayonetta. Les amateurs de la série ne seront donc pas déçus, et nul doute qu’ils seront au rendez-vous du prochain et dernier tome de la série pour le grand final de l’histoire.