L'histoire :
Sur ordre de Seigan, les kunoichi de ce dernier passent leur temps à chercher un nom pour le chaton de Kagari, et cela sème les graines de la révolte : les jeunes femmes sont jalouses de l’attention de leur seigneur pour Kagari et ne comprennent pas qu’il se préoccupe autant d’elle. Comme elles veulent aussi leur part, elles vont alors à leur tour chercher chacune un chat et demandent ensuite à Seigan de les aider à trouver des noms pour chacun d’eux ! Et ce n’est que le début car, bientôt, chaque ordre du seigneur est discuté : les jeunes filles refusent par exemple de partir en mission car cela les éloigneraient tandis que les autres resteraient auprès de Seigan. Lorsque Jûbei revient au château, il ne trouve que Sairen qui s’occupe encore de maintenir les défenses et autres fonctions de la demeure. En apprenant que Raizô arrive pour affronter Seigan, et qu’il est désormais capable de libérer les kunoichi du contrôle de ce dernier, Sairen décide de sacrifier sa vie pour faire revenir son seigneur à la raison : malgré l’ordre qui le lui interdit, elle va tenter de tuer Kagari, dont la présence a brisé l’harmonie chez les kunoichi et l’autorité de Seigan sur ces dernières...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que Raizô dispose de son épée capable de trancher les ensorcèlements en épargnant les chairs, il peut enfin se battre de toutes ses forces contre les kunoichi envoutées par Seigan sans craindre de les tuer. Il part donc à l’assaut du château de son ennemi, bien décidé à libérer les jeunes femmes et à récupérer Kagari dont il a maintenant compris qu’elle était celle qui compte le plus pour lui. Aidé par la première des jeunes femmes qu’il a libérées et, aussi étonnant que cela soit, de Jûbei, le jeune homme et sa clique débarquent donc au QG ennemi et s’ensuivent une série d’affrontements, de pièges et de situations tendues... Ce dernier volet tient ses promesses et, malgré une arme qui semble annoncer une victoire certaine pour le héros dès le départ, on se rend compte rapidement que les choses ne vont pas être aussi faciles qu’on pouvait s’y attendre. La fourberie des pièges ennemis joue pour beaucoup dans l’équilibre de la situation, et petit à petit on voit Raizô perdre ses avantages dans l’affrontement, à tel point qu’à la fin on se demande même s’il réussira vraiment à obtenir la victoire. Beaucoup d’action et peu de fan-service donc, mais en tout cas la mangaka nous offre une fin à la hauteur de la série et qui, bien que classique, ne déçoit nullement. En bonus, en plus de deux yonkoma humoristiques, l’auteur nous gratifie d’une postface d’une page racontant, entre autres, la naissance de la série, une façon sympathique pour le lecteur d’en terminer avec cette dernière.
