L'histoire :
Dan’ichiro, le père de Rea, a subi un véritable choc en découvrant que sa fille est devenue un zombie, mais ce qui l’a le plus traumatisé est que la demoiselle l’a rejeté. Aussi, il se repasse la scène en boucle dans sa tête, tout en prenant un bain et contemplant des photos de Rea. Lorsque le matin arrive et que la mère de Rea rentre à la maison, elle n’apprécie pas d’apprendre que son mari a passé la nuit dans la salle de bain. Elle va donc l’y retrouver et le gronder de ne pas rechercher leur fille. Un des domestiques interrompt la dispute pour leur dire qu’il y a de fortes chances que Rea soit partie avec Furuya. En entendant ce nom, Dan’ichiro se lève enfin, furieux. Il décide de tout faire pour libérer sa fille et purifier son corps et son âme lui-même... De son côté, Furuya est embêté car il ne sait pas comment faire pour préserver le corps de Rea de la putréfaction...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rea n’a pas fini de poser des soucis à Furuya ! Déjà, le fait que la demoiselle soit un zombie difficilement contrôlable est un gros problème : le garçon doit à la fois essayer de ne pas dévoiler ce qu’il se passe à son entourage mais également étudier la jeune fille pour tenter de protéger son corps. Non seulement cela nous permet d’en apprendre un peu plus sur la façon de vivre des zombies, mais on peut aussi s’amuser de la situation car plusieurs personnes entrent dans la confidence et, s’ils ne sont pas choqués par ce qu’il se passe, ils ont tous des réactions complètement improbables et décalées. Ainsi, en plus de Furuya qui se comporte comme un petit pervers (il filme sans cesse réa et attend d’elle des choses particulières, comme de vomir de boules d’hortensia), Wanko devient très jalouse de Rea, le grand-père du garçon est à moitié sénile mais semble pouvoir aider Furuya... Mais le plus gros problème est le père de Rea : celui est bouleversée d’apprendre que sa fille est un zombie mais encore plus à l’idée qu’elle ne soit pas auprès de lui. L’homme nourrit un amour clairement malsain mais le récit n’est pas glauque pour autant et préfère jouer la carte de l’humour tant le père de la demoiselle est siphonné, ses domestiques n’étant d’ailleurs guère mieux de ce côté-là. En plus d’une avalanche de gags efficaces, il y a énormément de rythme, de charme et de fan-service. On ne s’attend certes pas à cela dans un titre de zombies mais il faut admettre que la formule est très réussie et on qu’on adhère totalement au délire de l’auteur. Ce second volume confirme donc la bonne impression laissée par son prédécesseur et on lira volontiers à la suite.