L'histoire :
Kenji mange au restaurant avec Itoko, sa cousine et professeur. La jeune femme interroge alors son élève sur sa position par rapport à Tenma. Kenji lui rétorque que cela ne la regarde pas mais sa tutrice insiste et n'hésite pas à emprunter la photo de Tenma située dans le portefeuille du jeune rebelle. Itoko lui demande ensuite de lui expliquer comment ce dur à cuire a pu devenir dingue amoureux d'une jeune fille aux allures de midinette. Kenji commence alors à lui raconter comment sa vie a basculé. Dans une ruelle, une jeune lycéenne se fait agresser par un homme armé d'un couteau. Ne réfléchissant pas une seule seconde, Kenji se jette sur l'agresseur et se bat avec lui. Le lycéen arrive à se débarrasser de celui-ci mais a pris un coup de couteau dans le dos. A la vue de la blessure, Tenma tombe dans les pommes. Kenji, ne sachant pas quoi faire, décide de la ramener chez lui en tout bien tout honneur. Il l'allonge et, en la regardant, la trouve fort jolie. Tenma commence alors à s'agiter, attrape son sauveur par le cou et, en larmes, déclare « Mon amour, je t'aime ». C'est à ce moment là que la jeune fille se réveille complètement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau volet de School Rumble est une nouvelle fois des plus réussis ! Maniant un humour où le grotesque et l'absurde jouent un rôle permanent, les aventures quotidiennes de Tenma et de ses camarades sont véritablement plaisantes. Les amours secrets sont légion et la concurrence est rude. On ne peut d'ailleurs s'empêcher de penser à Rumiko Takahashi avec ses séries Ranma ½ et Lamu (toutes deux chez Glénat) lorsque l'on assiste aux duels loufoques de base-ball et de hockey. Dans ce tome, on a également le plaisir de découvrir un peu plus Kenji, sa première rencontre avec Tenma, et son envie de devenir mangaka. D'ailleurs, dans ce dernier cas, nous assistons à un chapitre survolté où combats et postures exubérantes ont leur place. Au niveau des dessins, Jin Kobayashi nous offre un travail assez irrégulier, assez classique dans la grande majorité du tome, mais avec tout de même quelques sublimes illustrations (souvent en total décalage) qui s'avèrent néanmoins bien peu nombreuses. Ce second tome s'avère toujours aussi sympathique et se lit avec plaisir.