L'histoire :
Dans le village du cinéma féodal japonais, Harima affronte toujours les élèves anglais. Tous sont déguisés avec des vêtements d’époque et les visiteurs s’amassent pour les regarder, pensant qu’il s’agit d’un spectacle. Après s’être débarrassé de Samuel et de Mick, Harima affronte Max, pensant qu’il s’agit du chef, mais l’éminence grise n’a pourtant pas encore fait surface... Plus tard, Harima peut enfin coller son papier avec son nom et celui de Tenma au sanctuaire, mais une pluie farceuse va venir révéler le nom d’Eri à la place de celui de Tenma. Lorsqu’elle va voir cela, Eri va être confortée dans ses sentiments inavoués. Mais, dans les jours suivants, la jeune fille ne comprend pas pourquoi Harima ne fait absolument pas attention à elle et tourne toujours autour de Tenma...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le précise l’auteur en bord de page à plusieurs reprises : « je vous assure, vous lisez bien School Rumble ». Effectivement, le trip féodal est joué à fond et, même après les combats, la fin du séjour des élèves donne encore lieu à des passages savoureux. L’imagination de l’auteur semble n’avoir aucune limite (mention spéciale à la petite aventure de Lala en fin de tome) et, si cette fois il n’y a pas de gag si drôle qu’il restera pour toujours gravé dans nos mémoires, le niveau général de l’humour est tout de même très bon et, surtout, constant. Presque tout le volume est consacré à la fin du voyage scolaire et à ses conséquences une fois tout revenu à la normale. Les imbroglios et divers quiproquos amoureux font encore un pas en avant dans le chaos global et des couples se forment aux yeux des autres tandis que les principaux intéressés ne sont même pas au courant ! D’une manière générale, ce sont donc surtout les relations entre les personnages qui prennent le pas cette fois sur le délire pur et dur mais, arrivé bientôt à sa fin, il est normal que la série évolue un peu de ce côté-là. Bref, arrivé à 15 volumes, la recette fonctionne toujours aussi bien, d’autant que le style simple de l’auteur fait toujours mouche droit au but sans avoir besoin d’artifice, sauf bien entendu lorsque la surenchère de moyen est de mise pour coller avec l’action. En résumé, du tout bon, comme d’habitude.