L'histoire :
- L’opération de l’équipe « Le Vin » est en cours chez l’entrepreneur chinois qui a acquis toutes les bouteilles de Musigny Grand Cru pour en faire monter la valeur et revendre des copies au marché noir. Princesse Margaux distrait Chow tandis que Lafite dépose une étiquette indiquant une température faussement élevé sur le thermomètre de la cave. Sachant que Chow fait extrêmement attention à sa santé, il n’oublie jamais de prendre des compléments alimentaires à chaque fois qu’il s’apprête à boire du vin, aussi Mouton, grimé comme son assistant, lui donne de faux comprimés. Ceux-ci, associés à de l’alcool, donnent rapidement l’impression à M. Chow d’avoir vraiment très chaud. C’est à ce moment que Lafite fait semblant de découvrir que la cave semble en surchauffe. Paniqué à l’idée de perdre ses vins à cause de la chaleur, Chow ouvre enfin sa cave et tous font la chaîne pour sortir les caisses avant qu’il ne soit trop tard. Après quelques minutes, la sécurité arrive, alertée par le temps d’ouverture de la cave...
- Un vieil homme à l’air triste rentre dans le bar de maître Haut-Brion et demande à boire un Château d’Yquem de 1945. Celui-ci explique qu’il aurait souhaité avant la fin de sa vie pouvoir boire la célèbre bouteille du même millésime qui a été authentifiée peu avant par Issei Tômine, le célèbre critique de vin, comme étant celle qui aurait dû être offerte au président du comité olympique lors de la procédure d’obtention des jeux par Tokyo en 1964. A l’époque, le vieil homme était sommelier et c’est lui qui avait sélectionné ce cru, mais le maître sommelier de l’établissement où dinaient les membres du comité olympique choisit ce soir-là de servir un 1947 à la place, un très bon millésime également, mais incomparable avec celui de 1945 qu’on appelait « le millésime du siècle ». Aujourd’hui, le vieil homme n’en a plus pour longtemps et souhaite boire ce vin à tout prix. Venu spécialement pour acheter cette bouteille lors de la vente aux enchères, la médiatisation de l’affaire suite à la venue d’Issei Tômine a fait s’envoler les prix de manière inaccessible. En entendant cela, l’équipe de « Le Vin » décide de s’occuper de l’affaire...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier de ce spin-off des Gouttes de Dieu, ce second album nous propose tout d’abord la fin de l’affaire en cours à la fin du volet précédent et concernant l’entrepreneur chinois tentant d’écouler des faux sur le marché après avoir rendu indisponible le Musigny Grand Cru. Puis, on a droit à une autre affaire concernant une bouteille de vin historique de Château d’Yquem 1945 qu’il va falloir voler alors qu’elle se trouve sous haute protection. Enfin, dans les derniers chapitres, l’équipe de « Le Vin » s’attaque carrément au manoir de feu maître Kanzaki pour tenter d’y dérober rien de moins que les bouteilles des 12 apôtres ainsi que celle des Gouttes de Dieu ! Une belle façon de conclure ce diptyque en le raccrochant à l’histoire principale. La deuxième affaire de ce volume nous propose un vol de haute volée, et on a même droit a du fan-service avec Princesse Margaux qui réalise plusieurs cosplay (et oui) ! Dans la dernière, on a le plaisir de voir en guest star Issei Tômine, mais aussi maître Robert et d’autres. Cette dernière partie est plus courte, mais la morale et la conclusion (qui est aussi celle de cette courte série) sont sympathiques. Comme la fois précédente, le tome est complété par pas moins de 15 pages bonus signées par l’équipe du guide Hachette des vins, pages qu’on apprécie à leur juste valeur. Au dessin, c’est impeccable, comme toujours. Au final, Signé Le Vin aura su se montrer divertissant de bout en bout sans révolutionner le genre, et propose en tout cas un « digestif » savoureux après avoir lu la série principale. Et si vous n’en avez pas eu assez et que vous voulez prolonger l’ivresse, vous pouvez encore vous tourner vers Les gouttes de Dieu - Mariage qui se déroule après la série d’origine. A consommer sans modération !