L'histoire :
C’est la canicule. Aussi, lorsque que Makoto rentre du travail, il est complètement à plat et se comporte comme un véritable légume. Cela fait ainsi 10 jours que lui et Yura n’ont pas fait l’amour tellement le jeune homme croule de fatigue. Yura aimerait bien que son mari s’occupe d’elle mais elle a beaucoup de mal à lui dire franchement car ce n’est pas vraiment dans sa nature. Après pas mal d’efforts, elle arrive tout de même à lui faire part de ses sentiments et celui-ci, pour être sûr d’avoir bien compris, lui demande avec son tact naturel si elle veut baiser, ce qui ne manque pas de rendre Yura rouge de honte. Mais Makoto n’est vraiment pas en forme et, aussi étonnant que cela puisse paraître, refuse donc les avances de sa femme. Le lendemain, Yura parle de ce manque de tonus à sa sœur, et toutes deux décident de lui préparer un programme de remise en forme. Ainsi, lorsque Makoto revient le soir même, toutes deux lui ont préparé un repas revitalisant et s’occupent de lui comme un coq en patte. L’alcool aidant, Rika entame ensuite les massages, ce qui ne manque évidemment pas de faire fantasmer cet obsédé de Makoto…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 13ème tome est très largement placé sous le signe de l’infidélité. La plupart des histoires se rapportent à ce thème et celles-ci souffrent d’ailleurs d’un intérêt très limité. Heureusement, le chapitre dédié aux seins et à la manière de bien s’en servir (!) se révèle instructif et apprendra quelques méthodes sympathiques aux moins connaisseurs. La deuxième partie du volume se déroule en bord de mer où Makoto et Yura sont en vacances, et c’est l’occasion pour eux d’expérimenter les avantages du bronzage et de réaliser le fantasme du sexe en plein air, mais il n’en ressort finalement pas grand-chose de novateur. Du positif tout de même au niveau des dessins, qui se trouvent être de plus en plus travaillés à chaque nouveau volume, notamment au niveau des décors et des tramages servant à meubler les fonds, et l’on ne se retrouve donc pratiquement jamais avec des cases à moitié vides. Néanmoins, certains de ces tramages semblent avoir été réalisés à la va-vite, mais rien qui ne choque vraiment l’œil au final. Contrairement à précédemment, l’auteur ne prend pas non plus le temps de nous offrir des dessins pleine page, ce qui est, là encore, dommage. Un volume qui déçoit donc par un scénario de moins en moins inspiré et surtout, de moins en moins didactique, ce qui est quand même le leitmotiv de la série.