L'histoire :
C’est le jour de la rentrée et tous les élèves sont regroupés dans le gymnase pour découvrir leurs professeurs principaux. Lorsque vient le tour de Taichi, celui-ci ne manque pas de dire à tout le monde que Yuka est sa petite sœur chérie, dévoilant ainsi sans s’en rendre compte son sister complex au grand jour. Le lendemain, la lycéenne vient réveiller Taichi mais celui-ci, qui n’est pas du tout matinal, l’enlace et l’embrasse dans le cou. Folle de rage, Yuka lui met un coup de poing fulgurant qui aide le jeune homme à sortir du sommeil. Plus tard dans les vestiaires des filles, une amie de Yuka lui dit qu’elle a un suçon dans le cou. Yuka ne sait plus où se mettre et, ne pouvant pas dire que l’auteur de cette marque est Taichi, s’énerve en disant que ce n’est pas possible. Quant à Taichi, il n’a aucun souvenir de ce qu’il a fait quand il dormait et l’idée que Yuka ait un petit ami le met dans tous ses états...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne compte plus le nombre de shôjo où, dans son sommeil, un jeune homme enlace l’héroïne. Néanmoins, les choses prennent ici une toute autre tournure puisque les deux protagonistes sont frère et sœur et ne souhaitent pas (enfin, pour l’instant...) développer une relation amoureuse. La situation est donc originale mais il faut bien reconnaître que les gags sont toujours un peu les mêmes : Taichi est maladroit et trop enthousiaste et cela énerve Yuka qui finit par le frapper ou le rejeter. Certes, l’humour est efficace mais l’auteur a tout de même un peu de mal à faire avancer le tout. Heureusement, l’histoire développe plus le personnage de Nanami qui, malgré son caractère fantasque, nous dévoile une facette un peu plus sérieuse et apporte une drôle de révélation en fin de volume ! Du coup, le scénario reste intéressant et on se laisse porter par le flot mi-humoristique mi-sentimental. Par ailleurs, les personnages sont très expressifs et communiquent donc sans peine leurs émotions, renforçant à la fois les effets comiques et les moments d’émotion. De plus, les pages sont fournies même si les décors ne sont pas très présents et le dynamisme n’a pas oublié d’être là non plus. Cette deuxième bouchée est donc douce et agréable : on a bien envie d’en reprendre encore un peu.