L'histoire :
Il est tard, et Senkawa et deux de ses amis se sont perdus en faisant une randonnée dont le but était de trouver la ruine d’un hôtel des environs. Les portables ne passent pas, et ils n’ont d’autres choix que de continuer à avancer jusqu’à ce qu’ils retrouvent un chemin balisé. Ils finissent néanmoins par tomber sur le fameux hôtel et décident de visiter la ruine. Mais, une fois à l’intérieur, la lumière s’allume et un homme fait son apparition. Il prétend être le gardien et les fait déguerpir. Une fois sorti, Senkawa se rend compte qu’il a fait tomber son portable à l’intérieur et y retourne. Il se fait de nouveau surprendre par l’homme et comprend que celui-ci n’est pas vraiment le gardien mais ils sont interrompus lorsque quelqu’un fait irruption à l’étage. Un combat commence alors entre le faux gardien, Giger, qui se trouve être en fait un mâle de la race extraterrestre Yasa, et un policier, Birdy Seafon, femelle de race Alta, de la fédération intergalactique. Senkawa finit par être pris en otage par Giger mais Birdy, qui sort d’un mur de flammes, ne s’en rend pas compte et tire dans le tas, tuant ainsi le jeune homme. Dans l’urgence de la situation, Birdy n’a dès lors d’autre choix que de partager son corps avec le jeune homme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une policière intergalactique sexy, au physique humain et, c’était indispensable, à moitié nue, on n’avait pas vu ça depuis un moment, mais était-ce vraiment un mal ? Bien évidemment, elle est aussi super balèze, voire invincible, et le héros est un neuneu égoïste qui ne comprend rien à rien. Bon, sur ce dernier point, cela donne une occasion de le faire évoluer afin qu’il devienne meilleur. On verra ça par la suite. En attendant, ce premier tome pose les bases de l’histoire et de l’intrigue : les méchants sont sur Terre, cultivent des plantes bizarres qui ressemblent à des vibromasseurs, et la gentille policière doit remonter à la source et tous les exploser. Les dessins sont plutôt corrects, avec des tramages et encrages bien réalisés, une mise en scène et des effets bien rendus, mais de profil, les personnages ont parfois un air canin bizarre. Au final, on réservera plutôt cette série aux plus jeunes et aux moins difficiles question scénario. Attendons de voir si l’intrigue se développe un peu plus dans le second volume…
