L'histoire :
Le patron jette un œil à l'écran de Satô. L'homme y a dessiné un garçon et une fille qui tiennent un cadeau : la thématique de la Saint-Valentin semble respectée. Toutefois, les personnages manquent de sourire, et ses autres productions aussi. Du coup, le patron l'envoie faire des livraisons pour qu'il s'aère l'esprit et lui suggère même de s'arrêter pour prendre un café. Satô est à peine sorti du local vélo qu'il reçoit un appel d'Ebihara. Ce dernier lui fixe rendez-vous le soir dans un parking et souhaite rouler pour discuter tranquillement. En effet, après la mort du chef Hamada, Ebihara n'est plus en confiance, il doit donc redoubler de vigilance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les affaires des yakuzas sont au centre de ce volume, les histoires de mangaka ou les jeux de Yoko étant relégués au second plan. Pour le moment, on s’aventure en eaux troubles pour suivre les différentes forces en présence. La tension règne partout, le danger est aussi palpable qu’évident et la paranoïa de certains se fait bien ressentir. De plus, le récit ne lésine pas sur les passages scabreux pour nous plonger au mieux dans l’environnement violent et glauque des yakuzas, cela fonctionne d’ailleurs vraiment bien. Les dessins sont quant à eux rugueux, comme les personnages, et cela renforce l’immersion. Vivement la suite !