L'histoire :
Ranmaru Shindô a beau avoir survécu à l'attaque des démons grâce à l'aide de Sakura, une des membres du Tokkô, il garde encore quelques traces sur le cou. Saya, sa sœur, décide de le conduire de gré ou de force à l'hôpital afin qu'il se fasse examiner. Une fois là bas, il croise Sakura qui est là pour voir son frère dans le coma. Elle l'avertit que la menace va être de plus en plus présente puisque lui et sa soeur font partie des survivants de Machida. Pas le temps d'en savoir plus que des hommes, visiblement possédés, rentrent dans l'hôpital et éliminent de nombreux patients avant de remarquer Saya et de se ruer sur elle. Celle-ci, qui est elle aussi policière, dégaine alors son arme et tire sur les êtres qui continuent d'avancer inlassablement. Heureusement, Sakura arrive en courant et se sert de son katana pour tuer rapidement les hôtes ainsi que les prosopopodes les ayant parasités. Elle avertit alors Shindô et Saya de rester éloignés du trou, car c'est de là qu'apparaissent tous ces démons...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second tome, Tôru Fujisawa nous dévoile un peu plus l'univers qu'il a imaginé pour cette série. A l'instar du premier volume, aucune déception ne pointe le bout de son nez et ce, malgré un sujet maintes fois abordé par de nombreuses séries. Le traitement du créateur de G.TO. (chez Pika) est en effet suffisamment original et maîtrisé pour en faire un titre passionnant et empli de mystères. Le personnage principal (Shindô) gagne également un peu plus d'ampleur, voulant prendre sa vie en main et surtout ne plus être le spectateur de tous ces horribles meurtres. Malgré quelques petites touches, l'humour est moins présent que dans le premier tome mais cela permet de rendre plus sombre encore cette ambiance frôlant parfois le gore. Ce tome est donc à nouveau très violent : le sang coule à flot et les membres tranchés virevoltent. Au niveau des dessins, on reconnaît immédiatement la patte du mangaka avec des filles belles et sexy, au hasard Suzuka et sa veste en cuir dévoilant un décolleté impressionnant (quel joli papillon !), ou encore Sakura dans une posture que Miss France 2008 connaît bien (sur la croix). Grâce à une technique visuelle parfaite, Tôru Fujisawa confirme que les auteurs japonais peuvent évoluer en dehors des genres qui leurs sont attribués et nous offre un second tome plein de promesses.