L'histoire :
Pour éviter de graves répercussions en cas d’attaques de l’hôpital par les ennemis du Black Label qui cherchent à mettre la main sur le D99, le professeur Mochizuki a décidé que Mikoto et Miki allaient partir pour un lycée et un centre de recherche situés dans la région voisine. L’idée est de mettre le terrible produit à l’abri dans un endroit bien plus facile à défendre, voire même à tendre un piège à l’ennemi là-bas, tandis que l’hôpital est rempli de patients, et en cas de problème, si le virus devait se rependre, la ville entière serait rapidement contaminée. Le centre de recherche se situe quant à lui dans une ville bien plus isolée, ce qui éviterait un désastre le cas échant. Du coup, les équipes sont séparées et Mikami n’a plus l’habitude de travailler sans Mikoto. De son côté, cette dernière va rapidement découvrir que des choses étranges se déroulent dans son nouveau lycée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Peu de combats cette fois mais un scénario qui avance un peu plus par contre. Pour éviter un désastre en cas d’attaque de l’hôpital par ceux qui veulent mettre à tout prix la main sur le D99 (désastre pour les patients de l’établissement mais aussi risque de contamination mondiale si jamais le virus venait à se répandre par accident), Mikoto et Miki sont dépêchées dans la région voisine où elle se feront passer respectivement pour une lycéenne et une chercheuse dans un complexe allié beaucoup plus facile à défendre. Qui plus est, c’est l’occasion de tendre un piège à l’ennemi. Du coup, les équipes des ampoules perdent chacune un membre, ce qui modifie leur dynamique, tandis que Mikoto et Miki vont rapidement découvrir que quelque chose de louche se passe dans le nouveau lycée. Même s’il y a peu d’action, on reste pris par le récit qui change de la monotonie qui se mettait en place peu à peu. Le fan-service, lui, n’est pas absent, et le lecteur en aura comme toujours pour son argent de ce côté-là. Le travail graphique sur les jeunes filles, les tenues de ces dernières, le tramage et les effets spéciaux sont toujours assez bons, mais la plupart du temps l’impersonnalité des décors ou leur rendu un peu froid (ils sont réalisés à partir de photo et/ou à l’ordinateur) tranchent avec le reste. A noter qu’on a droit à un organigramme relationnel en début de tome pour nous rappeler les protagonistes en présence, et qui appartient à quelle organisation, ce qui est appréciable. Il est par contre extrêmement dommage que des noms aient été inversés (Sayo Hitsugi / Miki Tsurugi) ! En dehors de ce couac, du point de vue de l’édition on regrettera également une faute d’orthographe et une qualité d’impression parfois discutable avec certaines pages au rendu sale avec de l’encre qui a déteint. En tout cas, on espère que le prochain volet continuera de faire avancer les choses comme celui-ci et ne s’embourbera pas à nouveau dans des tonnes de passages inutiles comme ce fût parfois le cas par le passé.
