L'histoire :
L’inspecteur Tatara, Suzué et Hijiri sont dans une situation critique : l’immeuble est entièrement rempli de « zombies » contaminés au Platinum Lily. Hijiri, déjà blessé, prend un coup de couteau dans le dos, et les trois policiers se retranchent dans une pièce qu’ils barricadent. Profitant de cet instant de répit, Tatara s’isole avec Suzué sur un balcon attenant à la pièce. Là, il braque la jeune femme avec son arme et lui demande de lui raconter tout ce qu’elle sait. Il lui reproche de collaborer avec les Black Label, mais leur conversation est soudain interrompue par Hijiri qui referme la porte derrière eux et la bloque. Ce dernier voit que, du côté des zombies, la porte va bientôt céder, et il a décidé de se sacrifier. Mais avant, il avoue à Tatara qu’il était l’espion des Black Label dans la police. Puis, au moment où la porte cède et que les zombies entrent en masse, Hijiri vise les bombonnes d’acétylène qui se trouvent dans la pièce...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois, cet opus est consacré à « l’épidémie » de Platinum Lily. On suit tout d’abord les policiers pris au piège dans l’immeuble en construction et l’intervention des Black Label, puis la prise d’assaut du lycée par les « zombies ». Alors évidemment, on pense tout de suite à Highschool of the dead, l’autre série emblématique du mangaka dans laquelle globalement il se passe exactement la même chose : le lycée est envahi et les élèves se font contaminer petit à petit, tandis qu’on suit des petits groupes de survivants qui tentent tant bien que mal de survivre au milieu du carnage. Dans cette situation, Mikami est obligé de révéler son vrai visage pour protéger ses camarades, et on découvre également des secrets sur certains protagonistes. Après les gunfights excessifs du volume précédent, l’ambiance change donc radicalement, mais finalement c’est plutôt réussi : on est pris par l’action, et cela même si les rebondissements sont prévisibles et le tout très stéréotypé. Au niveau fan-service, il y en a encore plus cette fois, et encore moins subtil, et le reste des graphismes est assez efficace. Maintenant que toute la ville est touchée, le scénario semble entrer dans une phase différente et irréversible, où on ne fera plus jamais dans le discret et le subtil. On perd de l’esprit originel de la série, mais on gagne en quelque sorte un second souffle en renouveau. Espérons juste que tout cela ne donne pas juste naissance au final à une énième série de zombies...