L'histoire :
Quand il était plus jeune, Kanamé a vu une sirène dans la mer et, depuis, il a peur de l’eau. Pourtant, ce n’est pas cela qui l’empêche d’être aujourd’hui l’adjoint du club de natation du lycée professionnel Umishô dans la préfecture de Kanagawa. Ce club compte 12 filles pour 5 garons et ceux-ci sont clairement plus intéressés par leurs camarades féminines que par le sport en lui-même. Alors que l’entraînement quotidien a lieu, Makiukuta se rue vers Kanamé : sur la plage, le club d’athlétisme a aperçu quelque chose qui ressemble à une maison flottant sur la mer. Intrigués, les deux jeunes gens et Momoko, une autre membre du club, se rendent sur la plage déjà peuplées de nombreux curieux. Ils regardent alors vers la mer et constatent avec effarement qu’il y a effectivement une maison sur un radeau et que celui-ci se dirige vers eux. A bord se trouvent un homme barbu et une jeune fille. Une fois au bord du sable, la demoiselle se présente à eux : elle s’appelle Amuro et va intégrer dès le lendemain le lycée Umishô. Elle a même apporté un cadeau : un requin ! Tous comprennent que, sous son air charmant, elle est en fait excentrique mais Kanamé a en plus l’impression de l’avoir déjà vue quelque part sans pouvoir se rappeler où. En tous cas, Amuro va vite intégrer le club de natation et y ajouter de sa folie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une jeune fille un peu déjantée qui débarque dans un lycée et intègre le club de natation : voilà un scénario qui fleure bon le fan-service. D’ailleurs, c’est exactement de cela qu’il s’agit car, à part l’arrivée d’Amuro dans le premier chapitre, il n’y a pas d’intrigue et les chapitres s’enchaînent sans d’autre but que de montrer des demoiselles en maillot de bain ou toutes nues. Malheureusement, les gags ne fonctionnent pas vraiment et, malgré un bon rythme, on a bien du mal à rester accroché à la lecture tant les situations sont bidons et les personnages peu attachants (Amura est moins intelligente qu’un poisson, Shizuoka est une perverse qui aime mater les hommes, Kanamé est insipide...). En revanche, côté fan-service, on est servi : profusion de poitrines, demoiselles la plupart du temps en petite tenue, positions aguichantes... Le reste est quant à lui très correct : la mise en scène est soignée et dynamique, l’espace des planches est bien occupé, les personnages sont expressifs (pour les lecteurs qui ne font pas que regarder les formes de ces demoiselles) et le tramage est soigné. Un premier volume très moyen dont on espère que la suite sera meilleure.