L'histoire :
C’est enfin le défilé des jeunes talents et Elodie tombe des nues : Daniel a volé ses croquis pour réaliser les dernières robes du défilé ! Elle ne veut pas croire qu’il ait joué double jeu et l’ait utilisé et court donc en backstage pour tirer cela au clair. Elle le retrouve au moment où les résultats sont annoncés et ce dernier, loin de s’excuser, se montre même odieux avec elle car il n’est arrivé que second. Mais un prix spécial est attribué à l’une des créations d’Elodie et Daniel part parader sur le podium. Pendant la réception qui suit le défilé, Daniel embobine Mme Texier en lui faisant des avances et arrive à ses fins : non seulement la directrice de maison de couture annule sa dette, mais en plus elle propose un poste au jeune homme dans sa société. A la sortie, Elodie attend Daniel pour lui reparler mais celui-ci lui fait bien comprendre qu’il ne veut plus rien avoir à faire avec elle avant de repartir en compagnie d’Anne-Lise Texier. Lorsqu’elle voit qu’il embrasse cette dernière, Elodie accepte enfin la vérité sur l’élu de son cœur et fond en larmes. Greg, qui a assisté à toute la scène, comprend que lui aussi s’est trompé sur Daniel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième et déjà dernier tome pour ce sympathique shôjo réalisée par la française Miya. Cette fois, les choses s’accélèrent : Elodie découvre que Daniel l’a dupée et doit se remettre à la fois de cette trahison et du chagrin d’amour associé, avant que les personnages secondaires soient remis sur le devant de la scène. Ainsi, Greg prend de l’ampleur et se rapproche d’Elodie, Vincenzo (grand absent depuis quelques chapitres) fait un retour en force, etc. Elodie, un temps déprimée, trouve ensuite de quoi rebondir et repart dans la course, à sa manière... Tout cela donne un opus assez dense et agréable à suivre de bout en bout, même si le happy end final est un peu exagéré, mais contentera finalement les fans. En plus de cela, Miya nous a réservé quelques bonus : illustrations, scène coupée et courrier des lecteurs. Graphiquement, Miya n’aura cessé de s’améliorer tout au long de la série et ce 3ème tome en est encore une fois la preuve : planches fournies, tramage maîtrisé, charac-design inspiré, gros niveau de finitions, alternance des styles graphiques en fonction des moments humoristiques, sérieux ou kawaï, découpage très travaillé... Avec Vis-à-vis, Miya aura su présenter une série pleine de fraîcheur, de bonne humeur, parfois aussi de romances déçues, le tout avec une histoire originale et en seulement 3 volumes sans rallonger inutilement la sauce, et prend ainsi place en tête des shôjos à la française. Une série à ne pas manquer, donc.