L'histoire :
Sa nouvelle vie de concierge n’est pas toujours de tout repos pour Elodie : il est presque 3h du matin lorsque l’une des habitantes de l’immeuble vient sonner à sa porte. En effet, madame Guileau s’est enfermée dehors et vient donc la voir pour résoudre son problème. Malheureusement pour Elodie, la vieille dame est la seule à ne pas avoir laissé le double de ses clés et il faut donc appeler un serrurier ! Au final, toute cette histoire amène la jeune concierge jusqu’à plus de 3h30 et c’est donc avec une tête de zombie qu’elle rencontre Greg et Daniel le lendemain matin. Ce dernier lui demande de passer les aider et Elodie accepte avant de partir prendre sa pause-déjeuner. C’est à ce moment qu’elle reçoit un coup de fil de son amie Mathilde qui lui demande de venir la rejoindre à leur école. Là, la demoiselle lui donne les notes de tous les cours qu’elle a ratés lors de la semaine passée, mais on voit bien qu’Elodie semble ne plus être très motivée pour continuer ses études. Voyant qu’elle déçoit ses amies, Elodie décide de s’y remettre un peu plus sérieusement… De leur côté, Greg et Daniel n’arrêtent pas de coudre et sont exténués. Aussi, lorsqu’ils apprennent qu’Elodie ne viendra pas leur donner un coup de main car elle doit réviser, Daniel décide de la faire changer d’avis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume qui commençait la série de manière enthousiasmante, ce second tome vient confirmer tout le bien qu’on pouvait déjà en penser et complexifie même un peu le scénario en y rajoutant quelques protagonistes supplémentaires. Petit à petit, le plan « machiavélique » de Daniel pour arriver à ses fins en utilisant le talent, et le temps, d’Elodie arrive à son terme et le défilé de mode tant attendu a lieu. Mais l’auteur ne se contente pas de laisser sa trame en l’état et approfondit également ses personnages, rendant ainsi son récit plus riche (notamment Greg, qui n’est pas aussi facile à cerner qu’il le semblait au début). Par contre, on regrette que Vincenzo soit un peu laissé au second plan, mais il est probable que cela se modifie dans les tomes à venir. Côté dessin, il n’y a pas vraiment à redire : Miya effectue un travail de qualité et ses planches se dévorent à grande vitesse. Les personnages sont expressifs, leurs tenues sont stylées, le découpage est original et dynamique, le tramage impeccable… On attend la suite impatiemment, d’autant plus que la dernière page nous laisse sur un gros cliffhanger.