L'histoire :
Les trois fugitifs font maintenant route pour une destination que seule la demoiselle connaît. Sur le chemin, Ena et Takashi se disputent sans arrêt et Toshio est obligé de les séparer. Quelques minutes plus tard, tandis que la jeune fille dort à l’arrière du véhicule, Toshio se renseigne sur les motifs de la discorde. En fait, la radio passait la chanson « Wicked games » et Ena soutenait que l’interprète est un chanteur japonais et non Chris Isaak. Le lendemain, ils arrivent dans une somptueuse villa aux allures de forteresse. Ena les a conduits jusqu’ici car elle a travaillé un temps pour le propriétaire, Harold Faltermeyer. Toshio et Takashi se demandent quel genre d’emploi a pu effectuer la demoiselle, et leur curiosité est piquée à vif lorsqu’une jeune femme en petite tenue passe devant eux. En fait, Faltermeyer est un producteur de films pour adultes mais Ena a seulement travaillé sur les scénarii. Espérant convaincre Ena de collaborer à nouveau avec lui, Faltermeyer accepte d’héberger pour quelques jours les trois fugitifs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’intrigue n’avance pas beaucoup dans ce deuxième volume, il n’en n’est pas pour autant moins intéressant puisqu’on en apprend beaucoup plus sur Takashi et son passé qui continue de le hanter. Les flashbacks sont donc nombreux mais certaines transitions sont maladroites et peu évidentes. L’histoire de Takashi est traitée à la manière d’un film policier, que ce soit au niveau du scénario ou du rythme. D’ailleurs, les graphismes confirment cette impression avec des cadrages et des plans très cinématographiques et un découpage très dynamique. Si l’ensemble est assez fluide, certaines scènes d’action sont tout de même un peu confuses. Le trait est soigné et travaillé, mais les décors manquent régulièrement à l’appel. Quant aux scènes de nu et aux demoiselles qui se baladent en tenue très légères, celles-ci ont tendance à décrédibiliser l’histoire et ne servent qu’à une seule chose : faire plaisir au lectorat masculin. En tous cas, ce deuxième opus tient les promesses de son prédécesseur et on a hâte de lire la suite.